La proposition marquait en 2009 le retour en forme de la Bullock dans une comédie romantique cocasse qui allait devenir son plus gros succès de la décennie 2000.
Synopsis : Une patronne exigeante est forcée de quitter les Etats-Unis pour retourner dans son pays d’origine : le Canada. Elle accepte par la force des choses de contracter un mariage blanc avec son jeune assistant, dans le but de ne pas partir…
L’un des 5 plus gros succès personnels de Sandra Bullock après Gravity et Speed
Critique : 2009. La Bullock tenait encore la forme. Après une décennie d’échecs et d’égarements (Mafia parano, 28 jours en sursis, Les divins secrets, Prémonitions), elle revenait au sommet du box-office américain (plus de 160M$ pour la star féminine de Speed) avec La proposition.
Cette réussite s’inscrivait dans un genre qu’elle connaissait par cœur, la comédie romantique, avec à ses côtés le plus beau torse d’Hollywood, Ryan Reynolds, qui n’était pas non plus à sa première tentative dans le domaine (Un jour, peut-être). Il n’était pas encore un super-héros pour DC-Warner (Green Lantern) et plus tard pour Marvel-Fox (Deadpool).
Pour que l’historiette d’amour soit explosive, Disney qui produisait via sa filiale adulte Touchstone Pictures, avait demandé à l’ancienne chorégraphe Anne Fletcher de passer derrière la caméra. Après tout celle-ci n’était-elle pas la réalisatrice des hits bien connus de ces dames (Sexy dance et surtout la romcom 27 robes) ?
La proposition emprunte au Diable s’habille en Prada
Le casting somptueux, parfaitement à l’aise, anime une romance drôlement charmante. L’intrigue démarre comme une resucée de Le diable s’habille en Prada, avec une éditrice revêche qui en fait baver à tout le monde, à commencer par son assistant, et ça finit par un beau mariage. Dans un premier temps, il est imposé au jeune homme, pour que l’éditrice canadienne, puisse rester exercer son pouvoir aux USA (elle est menacée d’expulsion), puis, dans un deuxième temps, le charme entre les deux opère et peut-être bien que… Enfin, mariage, mariage, cela reste à voir… la belle toute en rigidité doit déjà rencontrer la famille de son soi-disant fiancé en Alaska. Or le personnage de Sandra Bullock est à l’opposé des valeurs et attentes de la belle-famille, dans laquelle on retrouve l’incroyable Betty White en irrésistible grand-mère. De quoi nourrir les promesses en gags.
Face à la générosité des comédiens, on évitera cette fois-ci de taquiner les convenances du script et ainsi de s’apesantir sur ses faiblesses. A vrai dire, on est ravi de retrouver Miss Congeniality (Miss FBI en français), dans un rôle de femme autoritaire qui lui sied à merveille. Le duo qu’elle forme avec Ryan Reynolds est pétillant, malgré la différence d’âge ! L’actrice est drôle et rayonnante ; le film aussi. Bref, un succès mérité dans un genre cucul qu’on avait connu souvent plus insipide.