Les Minions : la critique du film (2015)

Animation, 3D | 1h31min
Note de la rédaction :
6.5/10
6.5
Les Minions, affiche définitive du film de Pierre Coffin

  • Réalisateur : Kyle Balda Pierre Coffin
  • Date de sortie: 08 Juil 2015
  • Titre Original : The Minions
  • Casting vocal original : Sandra Bullock, Jon Hamm, Michael Keaton, Steve Coogan, Allison Janney, Jennifer Saunders, Geoffrey Rush, Steve Carell...
  • Casting vocal français : Marion Cotillard, Guillaume Canet, Gad Elmaleh
  • Scénaristes : Brian Lynch
  • Distributeur : Universal Pictures International France
  • Editeur : Universal Home Entertainment
  • Date de sortie vidéo : 15 avril 2019 (réédition)
  • Box-office France / Paris-Périphérie : 6 588 715 entrées / 1 048 489 entrées
  • Box-office USA / Monde 336 045 770 $ / 1 159 398 397 $
  • Budget : 74 000 000$
  • 3D : Diffusé également en 3D Relief
  • Format : 1.85 / Dolby SR-SRD, DTS
  • Récompenses : Nomination : Meilleur Film d'animation (BAFTA 2016), 7 nominations aux Annie Awards...
Note des spectateurs :

Pas de surprise, Les Minions est une comédie trognon, dans l’esprit des deux premiers, Moi, Moche et Méchant 1 & 2.

Synopsis : A l’origine de simples organismes monocellulaires de couleur jaune, les Minions ont évolué au cours des âges au service de maîtres plus abjectes les une que les autres. Les disparitions répétitives de ceux-ci, des tyrannosaures à Napoléon, ont plongé les Minions dans une profonde dépression. Mais l’un d’eux, prénommé Kevin, a une idée. Flanqué de Stuart, l’adolescent rebelle et de l’adorable petit Bob, Kevin part à la recherche d’un nouveau patron malfaisant pour guider les siens.
Nos trois Minions se lancent dans un palpitant voyage qui va les conduire à leur nouveau maître : Scarlet Overkill, la première superméchante de l’histoire. De l’Antarctique au New York des années 60, nos trois compères arrivent finalement à Londres, où ils vont devoir faire face à la plus terrible menace de leur existence : l’annihilation de leur espèce.

Kevin, Bob, Stuart, les minions 1, teaser

© 2014 Universal Studios

Les Minions, le phénomène de l’été 2015

Critique : Les créatures cultes de la saga Moi Moche et Méchant, ont fait en 2015 un retour en solo, enfin, en quelque sorte, car si les Minions ne sont pas accompagnés du personnage de Gru, le “faux” bad guy de la franchise, ils sont une ribambelle de cornichons jaunes sur pattes à s’animer sous nos yeux, en 3D, les principaux étant les bien-aimés Stuart, Kevin & Bob.

En salopette ou en string, ces audacieux petits personnages, qui font écho aux aliens verts de la saga Toy Story et aux lémuriens de Madagascar, s’offrent leur spin-off, ou prequel, puisqu’il s’agit ici de retracer leur genèse depuis leur naissance préhistorique, où il étaient alors des êtres minuscules, contraints pour s’adapter aux rudiments de la vie de suivre, tel des rémoras, les plus féroces créatures, afin de profiter de leur protection. Leur coup de cœur pour les méchants s’étend du T-Rex aux figures contestées de l’histoire réelle, comme Napoléon, ou du folklore, comme Dracula. Heureusement, nous ont-ils évité de s’acoquiner avec Hitler !

Marion Cotillard, Moi belle et méchante

Les Minions cover réédition DVD

© 2014 Universal Studios / Réédition vidéo : © 2019Universal Studios

Le périple des Minions à travers les âges, les époques, et les continents, est loufoque, toujours gratiné en gags visuels, en second rôles cocasses et en décors “larger than life”. Le réalisateur de la saga Despicable Me, Pierre Coffin, et son acolyte, Kyle Balda (Le Lorax) déploient une quantité appréciable de gags absurdes qui font effet de boule de neige. Ils plantent enfin la narration aux temps modernes, du moins ceux du Londres post-Swinging sixties, quand la capitale anglaise n’était pas encore envahi par la folie verticale du tout gratte-ciel. L’occasion est propice pour introduire aussi une vilaine efficace, Scarlet Overkill, interprétée en VO par Sandra Bullock, et en VF, version approuvée ici, par Marion Cotillard. La star française, même dans le domaine du doublage, est égale à elle-même, donc forte de son pouvoir d’incarnation habituel. Elle s’amuse beaucoup à exagérer la fougueuse méchanceté de son personnage convoitant de façon obsessive la couronne royale. Son personnage de parvenue machiavélique, au goût inné pour les tortures, parviendra à usurper la reine grâce à la complicité coquine des petits bouts jaunes, ce qui provoquera un final épique à la Godzilla, dans les ruelles de Londres, habitées par les légendes locales (l’apparition surprenante d’un homme poisson, par exemple…).

Un spin-off convaincant

Si l’on peut reprocher à la promo d’Universal d’en avoir beaucoup montré dans ses trailers, pour mieux préparer le succès d’un ersatz déjà omniprésent en amont grâce aux nombreux partenariats conclus, Les Minions demeure un bel exemple de spectacle familial aux différents niveaux de lecture satisfaisants pour toute la famille. Le scénario de Brian Lynch (Comme des Bêtes 1 & 2) est évidemment prétexte, mais il s’en dégage une bonne humeur constante tout au long d’un spectacle qui refuse de se prendre au sérieux. Evidemment, le film n’a pas la prétention de déployer un sous-texte substantiel à la Pixar. Toutefois, il est fécond en moments irrésistibles et vole de ce fait bien plus haut que les Pingouins de Madagascar, autre spin-off avec petites créatures burlesques, que l’on avait trouvé plutôt faiblard.

Box-office :

Les Minions avait tout d’un grand succès populaire estival et effectivement, il a assis un peu plus le leadership historique de Universal en 2015, devant Disney ! Avec 6 588 715 entrées, le spinoff a achevé sa carrière à 6 588 715 spectateurs, permettant à Universal de classer son hit en 2e place annuelle sur notre territoire, derrière le phénomène de société Star Wars Episode VII, le Réveil de la Force.

Sorti dans 837 cinémas, Les Minions a été un triomphe dès sa première semaine, avec 2 180 461. Un score monumental, conforté par une seconde semaine à 1 205 332 spectateurs. Même en 3e semaine, le film animé de Pierre Coffin et Kyle Balda frôlait encore le million, pour un total provisoire ahurissant de 4 932 613 spectateurs. Universal conduira ses pions jaunes jusqu’aux vacances de la Toussaint, permettant aux exploitants d’afficher un sourire radieux.

Avec un budget de 74M$, Les Minions a ramassé 336 000 000$ aux USA et dans le monde, c’est plus d’un milliard cent millions de dollars qui ont été empochés.

Le second épisode des Minions, Minions 2 : il était une fois Gru,  prévu pour une date similaire, en juillet 2020, a finalement vu sa sortie repoussée en raison du coronavirus, le confinement ayant empêché notamment sa post-prod sur la capitale.

Frédéric Mignard

Sorties de la semaine du mercredi 8 juillet 2015

Les films Illumination Entertainment ici

Les Minions, affiche teaser du premier film (2015)

© 2014 Universal Studios

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Les Minions, affiche définitive du film de Pierre Coffin

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Animation, 3D

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