Actrice australienne, Margaret Johnston est née en 1914 à Sydney, en Australie, au sein d’une famille d’origine britannique. La jeune fille a effectué toute sa scolarité en Australie et envisage de monter sur scène en tant qu’actrice. Toutefois, son ambition est de mener une carrière internationale et elle quitte son pays pour l’Angleterre en 1938 afin d’intégrer la Royal Academy of Dramatic Art de Londres.
Du théâtre au grand écran
Acceptée dans cette prestigieuse école théâtrale, Margaret Johnston débute sa carrière sur scène en 1939 et elle enchaînera ensuite les productions, y compris pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cinéma, elle trouve un premier emploi non crédité dans Le premier ministre (Thorold Dickinson, 1941) avec le grand John Gielgud. Ensuite, elle revient au grand écran avec L’honorable Monsieur Sans-Gêne (Sidney Gilliat, 1945), cette fois dans un second rôle plus conséquent. Cela lui permet de tenir le rôle principal du mélodrame Un homme dans la maison (Leslie Arliss, 1947) qui remporte un joli succès dans son pays.
Si la jeune actrice est toujours autant sollicitée sur scène, elle remporte un nouveau succès cinématographique en 1950 avec Portrait of Clare (Lance Comfort, 1950), un nouveau mélodrame. Ensuite, elle tourne dans La boite magique (John Boulting, 1951) qui obtient aussi un bel écho, mais tarde à revenir à l’écran avec Monsieur Ripois (René Clément, 1954). Dès lors, sa carrière cinéma s’étiole et elle privilégie à nouveau la scène.
L’abandon de sa propre carrière pour devenir agente de comédiens
De manière étonnante, on la retrouve au grand écran par le biais d’un film d’horreur réussi : Brûle, sorcière, brûle ! (Sidney Hayers, 1962) où elle joue une handicapée jalouse du succès du couple vedette. Par la suite, on la revoit dans Les chemins de la puissance (Ted Kotcheff, 1965), Poupées de cendres (Freddie Francis, 1966) et Les filles du code secret (David Greene, 1968).
A la fin des années 60, Margaret Johnston décide d’abandonner sa carrière d’actrice pour prendre la succession de son mari à la tête d’une entreprise d’agents basée à Londres. Durant presque trente ans, l’ancienne actrice a donc dirigé une société prospère mettant en relation agents et comédiens.
En 2002, Margaret Johnston est décédée à l’âge de 87 ans alors qu’elle résidait dans une maison de retraite, ne laissant aucune descendance.