Si Lili Taylor démarre sa carrière dans l’indigeste Mystic Pizza de Donald Petrie en 1988, aux côtés de Julia Roberts, elle devient dans les années 90 l’une des muses du cinéma indépendant américain, égérie de Sundance et Deauville et tourne en 1989 dans Né un 4 juillet d’Oliver Stone.
On a pu la voir dans Arizona Dream d’Emir Kusturica (1991), Short Cuts de Robert Altman (1993), Mrs Parker et le cercle vicieux (Mrs. Parker and the Vicious Circle) d’Alan Rudolph, The Addiction d’Abel Ferrara (1995) , Illtown de Nick Gomez (1995), Des choses que je ne t’ai jamais dites d’Isabel Coixet (1996) et Pecker de John Waters (1998)
Elle fait une apparition dans un cinéma plus commercial en 1996 dans La Rançon (Ransom) de Ron Howard, avec Mel Gibson ; et en 1999 dans le navet de Jan de Bont, Hantise, film d’épouvante à gros budget, avec Liam Neeson.
Dans les années 2000, elle tourne pour Stephen Frears, John Sayles, Bent Hamer, Susan Seidelman et Michael Mann (Public Enemies).
Les années 2010 sont moins flamboyantes, Frances McDormand reprenant le flambeau dans le cinéma qui aurait pu l’intéresser, notamment celui des frères Coen. Mais Lili Taylor se fait connaître auprès d’une nouvelle génération de cinéphiles dans des films comme Conjuring : les dossiers Warren de James Wan (2013) ou Le labyrinthe : la terre brûlée de Wes Ball (2015). Pas si mal après plus de vingt ans de métier.