Actrice française, Jany Clair est née à Lille en 1938. Après quelques rôles de figuration obtenus en 1957, la jeune fille obtient un rôle parlant dans Rafles sur la ville (Pierre Chenal, 1958), puis interprète le rôle d’une bonne dans Les amants de Montparnasse (Jacques Becker, 1958). Elle joue encore les utilités dans les comédies Cigarettes, whisky et p’tites pépées (Maurice Régamey, 1958) et La môme aux boutons (Georges Lautner, 1958).
Une carrière italienne au service du cinéma populaire
Le cinéma français ne sachant pas l’employer, elle franchit les Alpes et se retrouve au casting du péplum Les légions de Cléopâtre (Vittorio Cottafavi, 1959). On la retrouve encore en second plan dans Les nuits de Raspoutine (Pierre Chenal, 1960).
L’année 1961 lui offre enfin des rôles plus conséquents, notamment dans Les corsaires des Caraïbes (Eugenio Martin, 1961), puis dans La vengeance du masque de fer (Francesco De Feo, 1961). Elle devient ensuite une petite vedette en Italie, jouant notamment dans Le monstre aux yeux verts (Romano Ferrara, 1962), Les derniers jours d’Herculanum (Gianfranco Parolini, 1962), Hercule contre Moloch (Giorgio Ferroni, 1963), avant d’obtenir le rôle féminin principal du kitsch de Maciste contre les hommes de pierre (Giacomo Gentilomo, 1964).
Elle est aussi sollicitée dans le genre de l’euro-spy avec Coplan, agent secret FX-18 (Maurice Cloche, 1964), Coplan FX-18 casse tout (Riccardo Freda, 1965) et Mission spéciale à Caracas (Raoul André, 1965). A partir de là, Jany Clair disparaît totalement des écrans radar.