Actrice, chanteuse et artiste de cabaret bulgare, Irina Maleeva est née en 1954 des amours de l’actrice de théâtre Irina Tasseva et d’un important homme d’Etat italien. La jeune fille a démarré sa carrière sur scène dès son enfance en Bulgarie. Dès son adolescence, elle est repérée par le réalisateur Federico Fellini qui lui octroie un petit rôle dans son sketch du film Histoires extraordinaires (1968) d’après Edgar Allan Poe. Elle y incarne la fille d’un gitan. L’année suivante, elle intervient également dans Fellini Satyricon (1969), encore dans un rôle non crédité au générique.
Durant cette période, Irina Maleeva continue sa formation académique en apprenant à parler sept langues différentes, en étudiant la peinture à Rome et en perfectionnant son jeu en intégrant la prestigieuse Royal Academy of Dramatic Art de Londres. On peut admirer son talent dans des œuvres très diverses comme Les fantômes de Hurlevent (Antonio Margheriti, 1971), Le roi du kung-fu (Nando Cicero, 1973), Colère noire (Fernando Di Leo, 1975) ou encore Union City (Marcus Reichert, 1980). Elle a donc surtout œuvré discrètement pour le compte du cinéma populaire italien des années 70. Dans les années 80 et 90, elle se consacre surtout à la scène musicale et apparaît de temps à autre dans des séries télévisées américaines.
Ainsi, en 2001, on a pu la voir dans un épisode de la série Six Feet Under, mais elle est aussi intervenue dans des séries populaires comme Angel, Heroes et a même cachetonné sur le soap Amour, gloire et beauté durant cinq épisodes en 2006. Tournant peu, l’actrice bulgare a été aperçue dans la comédie Ma mère et moi (Lorene Scafaria, 2015) avec Susan Sarandon. Elle est davantage active à la télévision pour des apparitions ponctuelles dans des programmes comme Aquarius, For All Mankind ou encore Paul T. Goldman.