Acteur et mannequin sud-africain, Hans Meyer est né dans une famille aux origines germaniques. Un ami l’a poussé à devenir mannequin pour une agence de publicité en Allemagne. Il y représente ainsi une marque de Vodka très populaire lors d’une vaste campagne de publicité. Durant cette période, il commence à apparaître dans des petits rôles au cinéma, comme dans Le président (Verneuil, 1961), Pierrot le fou (Godard, 1965), La grande vadrouille (Oury, 1966), La nuit des généraux (Litvak, 1967) ou encore Les aventuriers (Enrico, 1967).
Il est très apprécié des cinéastes français qui lui offrent des rôles d’Allemands dans leurs coproductions. On le retrouve en méchant dans Coplan sauve sa peau (Boisset, 1968), Traquenards (Davy, 1969), Les étrangers (Desagnat, 1969), Sur un arbre perché (Korber, 1971).
Il rencontre un beau succès à la télévision avec la série Colditz (1972-1974) et est remarqué dans Le magnifique (De Broca, 1973). Cela lui permet de jouer dans Barry Lyndon (Kubrick, 1975), Blondy (Gobbi, 1976), Le mille-pattes fait des claquettes (Girault, 1977), La nuit claire (Hanoun, 1979), La gueule de l’autre (Tchernia, 1979), puis de nombreux rôles à la télévision.
Si le cinéma le mobilise moins, on le retrouve à l’affiche de Boy Meets Girl (Carax, 1984), Kalidor : La Légende du talisman (Fleischer, 1985), Mauvais sang (Carax, 1986), Roselyne et les lions (Beineix, 1989), La Révolution française (Enrico, 1989), Bunker Palace Hôtel (Bilal, 1989), L’orchestre rouge (Rouffio, 1989), Double Team (Tsui Hark, 1997), K (Arcady, 1997), Le pacte des loups (Gans, 2001), Ripoux 3 (Zidi, 2003), Sauf le respect que je vous dois (Godet, 2005) et il termine sa carrière avec le film d’horreur Cruel (Cherrière, 2014).
Hans Meyer est décédé en 2020 en France à l’âge de 94 ans après une carrière aussi impressionnante qu’éclectique.