Acteur néo-zélandais, Bruce Spence a commencé par étudier l’horticulture pour prendre la suite de ses parents vignerons. En 1965, Bruce Spencer déménage en Australie où il s’intéresse au théâtre. Là, il rejoint en 1969 le Australian Performing Group qui devient mythique dans le pays. Cela lui ouvre les portes des plus grands théâtres nationaux. Son physique étrange et imposant ne pouvait laisser le cinéma indifférent et Bruce Spence a accompagné le développement du cinéma australien des années 70 en jouant notamment dans Stork (Burstall, 1971), Les voitures qui ont mangé Paris (Weir, 1974), Mad Dog Morgan (Mora, 1976) et Newsfront (Noyce, 1978).
Toutefois, le grand public se souvient de lui pour sa prestation du conducteur d’autogire dans Mad Max 2 (Miller, 1981). On le retrouve ensuite à l’affiche du Pays où rêvent les fourmis vertes (Herzog, 1984), Mad Max: Au-delà du dôme du tonnerre (Miller, 1985), Ace Ventura en Afrique (Oedekerk, 1995), Dark City (Proyas, 1998), Matrix Révolutions (Wachowski, 2003), Le retour du roi (Jackson, 2003), Peter Pan (Hogan, 2003), Star Wars, épisode III : La Revanche des Sith (Lucas, 2005), Australia (Luhrmann, 2008), Le monde de Narnia : L’odyssée du Passeur d’Aurore (Apted, 2010), I, Frankenstein (Beattie, 2014), Gods of Egypt (Proyas, 2016), Pirates des Caraïbes : La vengeance de Salazar (Sandberg, Ronning, 2017) et La malédiction Winchester (Spierig, 2018). Parallèlement, Bruce Spence est également très actif à la télévision.
