Le réalisateur Alex Proyas, né en Égypte en 1963, devient australien à l’âge de trois ans. Il se construit une notoriété solide autour de ses clips pour Fleetwood Mac, INXS, Alphaville, Crowded House, ou Cutting Crew, et des publicités.
Il importe son style visuel fort avec son premier long métrage Spirits of the air, Gremlins of the Clouds en 1989.
Mais c’est en 1994 qu’Alex Proyas est révélé avec son premier long métrage américain, The Crow dans lequel il dirige Brandon Lee, fils de Bruce Lee, qui meurt accidentellement sur le tournage. Une tragédie qui n’empêchera pas le film d’avoir une suite réalisée par un autre cinéaste, avec notre Vincent Perez national dans le rôle d’Eric Draven.
En 1998, Proyas sort Dark City, un film de science-fiction ambitieux qui confirme son statut d’auteur culte visionnaire, mais le box-office est incertain. Il réalise Garage Days en Australie, œuvre méconnue; quatre ans après.
Hollywood lui confie pourtant le projet I Robot, dystopie inspirée d’Isaac Asimov, avec Will Smith. Le blockbuster cartonne. On retrouve Proyas à la réalisation de Prédictions, nanar de science-fiction, avec Nicolas Cage. Un succès certain au box-office, mais artistiquement l’échec est total.
En 2016, l’auteur revient au blockbuster avec Gods of Egypt. Un échec effroyable, totalement impersonnel. Et son pire long métrage à ce jour.