Arnold Schwarzenegger

Acteur, Producteur, Réalisateur
Arniold Schwarzenegger dans Terminator Dark Fate

Personal Info

  • Nationalité : Autrichien, Américain
  • Date de naissance : 30 juillet 1947, à Thal (Autriche)

Biographie

Note des spectateurs :

Arnold Schwarzenegger est l’une des plus grandes stars d’action du cinéma américain, acteur des franchises Conan et Terminator.

Véritable incarnation du rêve américain, Arnold Schwarzenegger est parti de son village autrichien pour devenir Monsieur Univers, dans le domaine du culturisme, une star de cinéma iconique dans les années 80, et gouverneur de Californie, l’État le plus puissant des Etats-Unis d’Amérique, dans les années 2000. Pas mal pour celui qui ne fut naturalisé américain qu’en 1983.

Hercule avant Conan

S’il démarre sa carrière en 1969 dans Hercule à New York, il rate à la télévision le rôle principal de la série culte L’incroyable Hulk, que remporte avec Lou Ferrigno. Mais peu importe, il n’aura que quelques petits rôles dans l’attente de la gloire dans les années 70, notamment dans Le privé de Robert Altman (1973), Stay Hungry de Bon Rafelson, et Cactus Jack de Hal Needham.

Terminator 1 affiche cinéma française en 1985

StudioCanal

Arnold Schwarzenegger, le monolithe devenu star

1981-1985 : l’Autrichien connaît une ascension fulgurante, avec un crescendo impressionnant jusqu’en 1991, c’est-à-dire de Conan le Barbare, le testament épique de John Milius à Terminator 2 : le jugement dernier, une révolution technologique qui compte parmi les plus gros succès de l’histoire du 7e art.

Après Conan et son incarnation musclée peu ouverte à la psychologie et aux expressions faciales, l’acteur reste attaché, dans la première moitié des années 80, à des rôles de monolithe : Conan le destructeur de Richard Fleischer, pour le compte de Dino De Laurentiis, ou Kalidor, la légende du Talisman, par la même équipe, où il tient un second rôle, derrière celui de Brigitte Nielsen, alias Red Sonja ; mais la promo s’oriente davantage sur son personnage pour créer un lien faux avec la franchise de Conan. A cette même époque, il joue au cyborg tueur dans une série B sortie de nulle part et qui fait très peur ; elle va même devenir le point de départ de l’une des plus grosses franchises post 1984 : Terminator de James Cameron.

Schwarzenegger, du tueur de science-fiction aux comédies populaires

Désormais catalogué star d’action, au même titre que Sylvester Stallone, son concurrent direct, ou plus tard Jean-Claude Van Damme, il ne cesse de tourner : Commando de Mark Lester, un succès, Le contrat de John Irvin, un semi-succès, Running Man d’après Stephen King… Mais c’est Predator qui redonne véritablement du souffle à sa carrière, le film de guerre et de S.F teigneux de John McTiernan, concurrent direct de L’arme fatale durant l’été 1987, est le 12e plus gros succès de l’année aux États-Unis !

Devenu bankable, car populaire sur son seul nom (pourtant imprononçable !) au-delà du raisonnable, la star autrichienne aligne désormais des films de studio destinés à un public large, voire familial : le buddy movie Double détente de Walter Hill, avec James Belushi, Jumeaux d’Ivan – SOS Fantômes – Reitman (5e film de 1988 au B.O. américain), ou Un flic à maternelle, toujours de Reitman, sont certes des œuvres sans intérêt, mais qui lui permettent d’élargir véritablement son audience.

Le paroxysme de sa carrière cinématographique : 1990-1991

N’oubliant pas d’où il vient, c’est-à-dire de la série B burnée qui n’a pas peur de la violence, l’acteur délaisse les divertissements humoristiques et se retrouve coup sur coup dans Total Recall de Paul Verhoeven en 1990 et Terminator 2 : le jugement dernier, le méga-blockbuster de James Cameron, où il devient un cyborg sympa, ami des adolescents. Cela ne s’invente pas. Le film de S.F. avec Sharon Stone finit 7e de l’année 1990 et, comme Jumeaux, dépasse les 100M$ de recettes, tandis que le retour de Linda Hamilton chez James Cameron est le numéro un annuel en 1991, avec plus de 200M$.

En 1991, Schwarzy est la plus grande star du cinéma américain, devant Tom Cruise, alors que son concurrent direct, Stallone, connaît un déclin effroyable, avec les bides de Rambo 3 ou de Rocky 5 et son incursion improbable dans la comédie.

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Affiche française de Total Recall

© 1990 Columbia TriStar

Last Action Hero, le début de la fin

En 1992, la star autrichienne connaît le premier échec de sa carrière, avec une comédie d’action ambitieuse, sur fond de méta-cinéma et de mise en abîme, pourtant bien accueillie par la critique : Last Action Hero. Flop mondial lors de l’été 1993, cette production Columbia échoue à la 26e place annuelle avec 50M$. Il s’agissait pourtant de l’un des films les plus chers de l’année et de ceux qui avaient bénéficié du plus gros marketing. Cette production marquait ses retrouvailles avec le réalisateur de Predator, le maudit John McTiernan.

La franchise Terminator

Twentieth Century Fox Film Corporation – Skydance Productions and Paramount Pictures . All Rights Reserved

La suite pour l’acteur est alors une longue chute vers la sortie. Alors que Stallone connaît un léger sursaut, en 92-93, avec Cliffhanger et Demolition Man, Schwarzenegger ne vivra plus qu’un seul succès franc, la comédie d’espionnage True Lies de James Cameron, remake du film de Claude Zidi, La totale.

Une star déchue en roues libres

Si l’on écarte le score moyen de L’effaceur de Chuck Russell, en 1996, la star bodybuildée ne fait rire personne dans Junior, histoire d’homme enceint, avec Danny DeVito et Emma Thompson. La comédie de Noël La course au jouet touche le fond et Batman et Robin est à l’image de son personnage, totalement risible.

Après une petite pause nécessaire pour faire le point sur sa carrière, l’artiste revient en 1999, avec un film apocalyptique dans l’air du temps de cette fin de décennie ; La série B diabolique La fin des temps, de Peter Hyams, est aussi insipide que son score au box-office. La dystopie A l’aube du 6e jour, de Roger Spottiswoode,  pile poil un an plus tard, touche un peu plus le fond en 2000… Mais le pire arrive avec le film de guerre Dommage collateral d’Andrew Davis (2002), série B anachronique que l’on croirait issue du catalogue de la Cannon ou de Nu Image.

La pause politique des années 2000 chez les Républicains

Désormais de plus en plus intéressé par la politique et le sort du Parti républicain, Arnold Schwarzenegger apparaît dans Terminator 3 : le soulèvement des machines, suite ringarde cautionnée par James Cameron, qui ne soulèvera pas l’enthousiasme. L’acteur, qui a encore une fois un second rôle, dans Le tour du monde en 80 jours, avec Jackie Chan et Cécile De France, est élu gouverneur de Californie pour deux mandats qui l’écartent du septième art, à partir de 2003, dans une Amérique post-11 septembre, qui a besoin de symboles.

Le retour aux affaires : Expendables

Son vrai retour au cinéma se fera via des apparitions dans le collectif d’actioners convoqués par Stallone en 2009, 2011 et 2013, la trilogie très bis des Expendables,  trois hommages poussifs au cinéma d’action des années 90 qui remportent le pactole, mais la fin est proche pour l’acteur en tant que méga-star. Désormais papi de plus de soixante ans voit Dernier rempart, en 2012, être un échec. Evasion avec Stallone connaît un score miteux au cinéma, sauf en Chine (!) Sabotage, pourtant réalisé par David Ayer, est une mauvaise blague, et le drame paternel sur fond de fille zombifiée, Maggie, est une fausse bonne idée que personne ne voit en salle alors que tous les spectateurs dévorent The Walking Dead à la télévision.

Y-a-t-il un Terminator pour sauver l’ancien musclé?

En 2014, l’acteur n’a plus qu’à revenir dans Terminator Genisys, pour essayer de relever la tête, mais le flop est notoire, à l’exception de la Chine, et il s’agit probablement du pire épisode de la saga, avec le troisième volet de sinistre mémoire. On a beaucoup, mais vraiment, beaucoup de peine pour lui.

Désormais acteur de films vidéo destinés aux plateformes de contenus (Aftermarth de Elliott Lester, en 2017, ou Killing Gunther de Taran Killam, cette même année), l’acteur trouvera au moins la rédemption dans Terminator : Dark Fate, énième segment de l’increvable saga, qui se veut revenir aux sources, en relatant les faits qui suivent le second épisode de James Cameron. Le film de Tim Miller sort en salle en 2019.

Frédéric Mignard

Arniold Schwarzenegger dans Terminator Dark Fate

TM & © 2019 Twentieth Century Fox Film Corporation – Skydance Productions and Paramount Pictures . All Rights Reserved

Filmographie

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Arniold Schwarzenegger dans Terminator Dark Fate

Bande-annonce de Total Recall

Acteur, Producteur, Réalisateur

Bande-annonce de La Fin des temps

Bande-annonce de Terminator

Bande-annonce de Terminator Dark Fate

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