Anya Taylor-Joy est l’une des actrices les plus influentes de la fin des années 2010. Née à Miami, en 1996, d’un père argentino-écossaise, et d’une mère née en Zambie, la jeune femme auditionne en vain pour jouer dans Maléfique et son rôle dans Vampire Academy (2004) est coupée au montage.
Peu importe, Anya Taylor-Joy sera la révélation fulgurante du film d’épouvante réaliste de Robert Eggers, The Witch, en 2015. Cela déterminera son appétence pour un cinéma assez sombre, souvent horrifique.
Elle est ensuite une super-héroïne barricadée dans Morgane, film de science-fiction dont la réception se fait en demi-teinte. En revanche, elle brille dans Split (2017) et Glass (2019). Les deux thrillers de M. Night Shyamalan la propulsent sur les devants de la scène des multiplexes, auprès d’un public large qu’elle ne connaissait pas.
Anya Taylor-Joy enchaîne les rôles importants dans Pur-sang, Le secret des Marrowbone, le biopic Radioactive, et Emma, adapté de Jane Austen. On la retrouve également dans la production Marvel maudite, Les nouveaux mutants de Josh Boone, qui sort dans la tourmente de la Covid-19 en 2020, après des années dans les tiroirs de la Fox, puis de Disney.
Peu à peu, Anya Taylor-Joy devient une méga-vedette auprès des adolescents qui la remarquent sur Netflix, avec Peaky Bliders et surtout la série événement, Le jeu de la dame, diffusée à partir d’octobre 2020. Son personnage de Beth Harmon lui apporte une cote sensationnelle. Et la voilà propulsée en première place des artistes les plus consultés sur IMDB. Un exploit. Un triomphe.
Anya Taylor-Joy n’abandonne pas pour autant le cinéma et enchaîne Last Night in Soho d’Edgar Wright, The Northman de Robert Eggers, pour 2021. Et surtout, elle devrait être la nouvelle Furiosa du prequel éponyme au féminin de Mad Max: Fury Road, éclipsant ainsi son aînée Charlize Theron.