Paris 14h : Les Trois Mousquetaires – D’Artagnan réussit à dépasser les 2 500 entrées pour leur première séance.
Un film pour les enfants trouve une belle clientèle en première place. Super Mario Bros, dernier carton d’Universal Pictures qui n’arrête plus de rivaliser avec le studio Disney. La production animée d’Aaron Horvath et Michael Jelenic s’éprend de la première place du podium, avec euphorie (3 426 entrées dans 25 salles, moyenne épatante de 137 fans de Nintendo). Evidemment, l’adaptation sur le grand écran de l’univers bariolé du jeu de plateforme a misé sur la nostalgie des gamers de plusieurs générations qui préfèrent la console à la lecture.
Les trois mousquetaires, production d’aventure risquée et atypique dans le paysage cinématographique des années 2020, se contente d’une seconde place plutôt intéressante. Le blockbuster Pathé rassemble 2 556 spectateurs dans 32 salles quand le cinéma américain est incapable de livrer ce type de programme en salle depuis quelques années. Le cinéaste Martin Bourboulon a réussi à livrer un spectacle qui plait aux critiques (très positives) et au public qui en redemande. Pas de doute, Francois Civil, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmai, Eva Green et Louis Garrel sont dans la place.
A cette première séance, le reste du classement a dû mal à se mettre en marche. L’établi, troisième avec 409 spectateurs dans 11 salles, capte aussi la 3e meilleure moyenne (37 spectateurs). Il dame le pion à About Kim Sohee, film Coréen avec un titre curieusement en anglais, qui avait clôturé la Semaine de la critique à Cannes. Le nouveau long de July Jung (A Girl at My Door) a séduit 407 spectateurs dans une grosse combinaison de 13 salles.
© Le Cercle Noir pour Fidelio
Très mauvais départ pour C’est mon homme de Guillaume Bureau qui devrait avoir beaucoup de mal à susciter l’enthousiasme. La production française avec Leila Bekhti, Karim Leklou, et Louise Bourgoin doit se démêler avec 363 spectateurs dans 11 cinémas. Moyenne insuffisante de 33.
Normale de l’excellent Olivier Babinet (Swagger, Poissonsexe) n’a que peu de raisons d’y croire : 199 spectateurs dans 7 salles (moyenne de 28).
A mon seul désir plonge les filles dans un délire à 193 dans 6 salles. La cinéaste Lucie Borleteau fait à peine mieux qu’avec Fidélio, l’odyssée d’Alice en 2014.
Face au mastodonte d’Universal, le spectacle vintage Mon chat et moi peine à exister. Le film de Guillaume Maidatchevsky trouve seulement 189 chatons dans les 11 cinémas le diffusant. En son temps, dans 20 salles, Le renard et l’enfant du grand Luc Jacquet avait trouvé 3 519 renardeaux (2007). C’était Disney qui distribuait.
Les 8 autres nouveautés ou reprises réalisent moins de 35 entrées dans 1 seule salle, à l’exception de Princes et princesses, le spectacle au cinéma, qui était programmé à cette séance sur 4 écrans pour à peine 14 entrées.
Affiche : Rysk. Photos : Marcel Hartmann / Julien Panié. Copyright Pathé. Tous droits réservés.