Retour sur le Psycho Killer Relentless de William Lustig. Un film assez médiocre, plat, et dont on se passera de la critique pour revenir sur la franchise.
Synopsis : Buck Taylor, fils de flic, se voit refuser l’entrée à l’école de police, suite à la mort de son père. Il devient alors une machine à tuer, et le détective chargé de l’affaire s’aperçoit avec horreur que sa propre famille est visée. Sa façon de choisir ses victimes? L’annuaire téléphonique…
La série : Succès de série B, Psycho Killer Relentless devait sortir en salle en France, un an après les USA, mais son distributeur, Eurogroup, en difficulté financière face à un marché devenu hermétique aux produits américains de ce genre, abandonne la sortie dans les salles peu après l’avoir placé sur son répertoire en septembre 1990, faute d’écrans disponibles et de budget. Psycho killer relentless sortira en France directement en VHS sous le titre de Psycho Killer (Relenless), chez Warner Home Vidéo en 1991.
William Lustig, alors qu’il travaillait à la réalisation de True Romance, envisagea le scénariste du futur film de Tony Scott, Quentin Tarantino, pour mettre en scène le second volet, Dead On : Relentless II (1992). Mais des désaccords artistiques sur True Romance mettront un terme à la collaboration entre Lustig et Tarantino. La franchise allait sombrer dans le DTV.
Leo Rossi sera finalement l’élément commun entre les quatre films, coproduisant également les sequels destinés au seul marché de la vidéo. Leo Rossi a depuis monté sa propre société, Eastman-Rossi, et a notamment produit Gotti, avec John Travolta, Kelly Preston et Stacy Keach.
On notera que le second volet deviendra en France Serial Killer Dead On et sortira chez Fox Vidéo.
En exclusivité, sur CinéDweller, l’affiche qu’envisageait Eurogroup à la sortie du film, quelques semaines avant l’annulation de celle-ci.