L’Œuvre sans auteur marque le retour du réalisateur Florian Henckel Von Donnersmarck après une décennie de recul, suite à l’échec de son remake de La vie des autres, classique allemand qu’il réalisa en 2006. Ce troisième film a été dévoilé à Venise en 2018, et a été présenté au festival de Toronto la même année. Nominé aux Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, ce mélodrame historique et romantique, reprend les éléments historiques et artistiques qui ont fait le succès de La vie des autres, mais avec un succès moindre au vu des critiques partagées publiées sur le territoire français. Ironiquement au vu du titre, le cinéaste n’a pu utiliser le nom du peintre Gerhard Richter, dont il s’inspire, celui-ci s’étant désolidariser lors de la concrétisation du projet.
Son distributeur, Diaphana, le propose durant l’été en 2019, en deux parties pour éviter au public une durée fleuve de 3h00, collant ainsi au caractère de saga du film.
Synopsis : À Dresde en 1937, le tout jeune Kurt Barnet visite, grâce à sa tante Elisabeth, l’exposition sur “l’art dégénéré” organisée par le régime nazi. Il découvre alors sa vocation de peintre.
Dix ans plus tard en RDA, étudiant aux Beaux-arts, Kurt peine à s’adapter aux diktats du “réalisme socialiste ». Tandis qu’il cherche sa voix et tente d’affirmer son style, il tombe amoureux d’Ellie. Mais Kurt ignore que le père de celle-ci, le professeur Seeband, médecin influent, est lié à lui par un terrible passé.
Epris d’amour et de liberté, ils décident de passer à l’Ouest…