Dynamite Jim : la critique du film (1968)

Western | 1h30min
Note de la rédaction :
5/10
5
Dynamite Jim, affiche du western spaghetti

Note des spectateurs :

Très dispensable, Dynamite Jim n’est à conseiller qu’aux plus fervents amateurs de western comique.

Synopsis : L’armée nordiste charge Dynamite Jim d’escorter un convoi d’or en territoire ennemi. Mais un bandit mexicain et un pistolero sont là pour lui mettre des bâtons dans les roues.

Critique : Avec Dynamite Jim,  son quatrième western en deux ans, Alfonso Balcázar s’aventure sur les terres du western parodique quatre ans avant l’explosion du sous-genre. Ainsi, dès le générique d’ouverture, que n’auraient pas renié les Monty Python, le ton est donné. Même si le film comporte quelques fusillades sympathiques, les situations vaudevillesques vont être légion. En effet, le protagoniste, dandy joueur de poker, a un peu trop tendance à séduire les femmes des autres, ce qui lui causera quelques ennuis. Ajoutez à cela des bruitages lourdingues et vous obtenez un précurseur de la série des Trinita, comme l’atteste la scène du bain, grotesque au possible.

My name is Jim, Dynamite Jim

Le film va, comme son titre l’indique, tout miser sur son personnage principal. Il s’agit d’un de ces westerns qui surfe aussi sur la vague du film d’espionnage en introduisant un héros “bondien”,  tout comme Dieu les crée, moi je les tue. Luis Dávila, interprète de l’agent 077 dans une série de films d’espionnage italiens (non non, ce n’est pas une faute de frappe!) est donc choisi pour incarner Dynamite Jim. Etrange surnom pour un héros qui n’en utilise jamais, contrairement à son comparse Joe l’implacable… Y aurait-il eu inversion des bébés à leur naissance ?

Un divertissement agréable

Si Dávila manque un peu de charisme, les prestations des acteurs sont plutôt bonnes dans l’ensemble et contrebalancent la réalisation plate de Balcázar. L’amateur du genre retrouvera Aldo Sambrell en antagoniste, et surtout Fernando Sancho, qui excelle une fois de plus dans son rôle fétiche de bandit mexicain. Le scénario emberlificoté mais lisible accuse de petites longueurs. Néanmoins, le film reste très divertissant car riche en fusillades et rebondissements en dépit de décors peu variés du fait du manque d’extérieurs.

En définitive, Dynamite Jim est un western à l’ambiance très “comédie sixties”, à ne conseiller qu’aux nostalgiques de cette époque. On compte parmi eux Quentin Tarantino, qui inclura le pourtant très discutable thème principal du film dans son Once upon a time in…Hollywood.

Critique : Kevin Martinez

Les westerns spaghettis sur CinéDweller

Dynamite Jim, affiche du western spaghetti

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