Après une carrière décevante au cinéma dans les années 80, Véronique Genest est contrainte de se tourner vers la télévision où elle triomphe.
Ne parlez pas cinéma à Véronique Genest, le cinéma n’a pas voulu d’elle, lui proposant des seconds rôles ingrats (Légitime violence, Debout les crabes, la mer monte !, Suivez mon regard, Ça n’arrive qu’à moi, La Baston, Un père et passe, On peut toujours rêver…).
Véronique Genest a pourtant une poignée de films prestigieux dans sa filmographie, notamment La banquière de Francis Girod (1980), J’ai épousé une ombre de Robin Davis (1983) et Association de Malfaiteurs de Claude Zidi (1987).
La crise du cinéma et la fin du cinéma franchouillard et des polars nanardesques des années 80, l’ont envoyée faire l’une des carrières les plus importantes du petit écran où, de 1992 à 2014, elle est devenue Julie Lescaut. La série est un phénomène de société et lui vaudra de nombreux 7 d’or.
Personnalité controversée de par ses nombreuses prises de positions parfois théâtrales, parfois taxée d’islamophobie, Véronique Genest reste l’une des personnalités les plus importantes du PAF des années 90-2010, avec une voix qui porte lors de ses coups de gueule, notamment dans la défense des nombreuses causes qui l’ont animée.
