Acteur, producteur et scénariste britannique, Tom Hardy est le fils d’Elizabeth Anne, une peintre, et d’Edward “Chips” Hardy, un écrivain. Comme le jeune Tom est passionné de comédie, il choisit d’intégrer le Drama Centre de Londres en 1998. Toutefois, ses jeunes années sont perturbées par une dépendance au crack et à l’alcool qui l’empêche de mener à bien ses différents objectifs. Il finit par faire une cure de désintoxication en 2003, ce qui va lui permettre de déployer enfin ses ailes, en partant notamment aux États-Unis.
La lente ascension des années 2000
Au cinéma, il débute par La chute du faucon noir (Scott, 2001), après avoir été repéré dans la série télé de Spielberg intitulée Frères d’armes. On le voit aussi dans Star Trek : Nemesis (Baird, 2002), mais ses rôles aux États-Unis demeurent peu intéressants. Il revient donc en Angleterre où il trouve des rôles plus consistants dans Layer Cake (Vaughn, 2004) avec Daniel Craig, Marie Antoinette (Coppola, 2006) ou le thriller WAZ (Shankland, 2007).
Après quelques rôles dans Sucker Punch (Snyder, 2008) et RocknRolla (Ritchie, 2008), Tom Hardy est enfin pleinement révélé par Bronson (Refn, 2008), entièrement centré sur sa prestation impressionnante.
La confirmation d’un talent au cours des années 2010
Cette fois-ci, l’ascension est certaine et l’acteur participe à Inception (Nolan, 2010). Il est encore imposant en boxeur dans Warrior (O’Connor, 2011) et joue dans la comédie d’action Target (McG, 2012). Dès lors, il ne cesse d’enchaîner les tournages dans des œuvres importantes et aux styles variés. On le retrouve dans Des hommes sans loi (Hillcoat, 2012), avant qu’il n’incarne le méchant Bane dans The Dark Knight Rises (Nolan, 2012).
L’acteur est ensuite l’unique vedette de l’intéressant Locke (Knight, 2013) où il est de tous les plans. Visiblement passionné par les ambiances sombres, il est excellent dans Quand vient la nuit (Roskam, 2014) et le moins intéressant Enfant 44 (Espinosa, 2014). Toutefois, l’année 2015 est surtout marquée par la sortie de Mad Max : Fury Road (Miller, 2015). Alors que le choix du comédien a fait polémique sur le net, le résultat final totalement scotchant a mis tout le monde d’accord et Tom Hardy succède donc à Mel Gibson de bien belle manière.
La même année, il joue un double rôle dans Legend (Helgeland, 2015) qui est un échec commercial, puis participe à l’aventure The Revenant (Iñárritu, 2015) en antagoniste de Leonardo DiCaprio. Quelle année !
L’implication dans la saga Venom
Après avoir suivi Christopher Nolan dans l’aventure Dunkerque (2017), Tom Hardy choisit de s’impliquer dans la création d’une franchise spin-off de Spider-Man : Venom (Fleischer, 2018). Malgré la médiocrité du produit fini, les jeunes spectateurs se rendent en masse en salles, ce qui offre la possibilité d’une suite encore plus ratée intitulée Venom : Let There Be Carnage (Serkis, 2021). Entre-temps, le comédien a pu incarner Capone (Trank, 2020) dans un biopic académique. Durant toute cette période, on a également pu le voir régulièrement dans la série télé Peaky Blinders. Il est actuellement en préparation d’un Venom 3. On mentirait en disant qu’on est impatient de voir çà.
