Richard Lynch

Acteur, Producteur
Lockdown, jaquette

Personal Info

  • Nationalité : Américain
  • Date de naissance : 12 février 1940 à Brooklyn (New York, USA)
  • Date de décès : 19 juin 2012 à Yucca Valley (Californie, USA) à l'âge de 72 ans
  • Crédit visuel : Copyright 1990 ESI. All Rights Reserved.

Biographie

Note des spectateurs :

Acteur et producteur américain, Richard Lynch est né en 1940 à New York dans une famille d’origine irlandaise. A l’adolescence, le jeune homme décide de s’engager dans la Marine américaine dans laquelle il a servi durant quatre ans. A la fin de son contrat, Richard Lynch multiplie les petits jobs et découvre par hasard le monde du théâtre en assistant à une répétition dans un hôtel. Alors qu’il se jette à corps perdu dans une carrière d’acteur underground à partir de 1962, Richard Lynch plonge de manière concomitante dans l’enfer de la drogue.

Richard Lynch, consumé par la drogue

En 1967, alors qu’il est sous l’influence de drogues hallucinogènes, Lynch s’immole par le feu en plein Central Park. Secouru in extremis, il se rétablit de ses blessures, même si son visage restera à jamais marqué par les stigmates de cette expérience extrême. Dès 1968, il remonte sur scène et entame en même temps une carrière au cinéma où il se spécialise dans les rôles de méchant à cause de ses brûlures impressionnantes. On le voit notamment dans L’épouvantail (Schatzberg, 1973), Police puissance 7 (D’Antoni, 1973), La chasse est ouverte (Collinson, 1974), Meurtres sous contrôle (Cohen, 1976), ainsi que de nombreuses séries télé.

Un méchant culte du cinéma bis

Les amateurs de cinéma bis le connaissent particulièrement bien pour ses prestations toujours hallucinées dans des bandes fauchées où il cabotine un maximum pour leur plus grand plaisir. On se souvient notamment de lui dans Les gladiateurs de l’an 3000 (Arkush, 1978), La formule (Avildsen, 1980), L’épée sauvage (Pyun, 1982), Amazonia : La jungle blanche (Deodato, 1984). Il incarne aussi le méchant soviétique du très bis Invasion USA (Zito, 1984) avec l’inénarrable Chuck Norris. On le retrouve à l’affiche de L’aube sauvage (Nuchtern, 1985), Les Barbarians (Deodato, 1987), Panics (Fleming, 1988), High Stakes (Kollek, 1989) et même l’improbable La lambada, la danse interdite (Clark, 1990).

Des produits vidéo à la pelle

Au cours de la décennie suivante, le comédien a cachetonné dans un nombre considérable de produits vidéo d’action à bon marché. Parmi eux, on peut rapidement citer Future Cop 2 (Charles Band, 1991), Alligator II, la mutation (Hess, 1991), Merlin (Hunt, 1993), Necronomicon (collectif, 1993), Cyborg 3 : The Recycler (Schroeder, 1994) et encore une bonne trentaine de daubes infames. Il faut ainsi attendre le Halloween (2007) de Rob Zombie pour retrouver Richard Lynch dans un bon film, ce qui sera confirmé par Lords of Salem (2012). Le restant de sa filmographie est réellement déplorable.

Richard Lynch décède en 2012 des suites d’un infarctus alors qu’il avait 72 ans.

Virgile Dumez

Ils nous ont quittés en 2012

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