Pierre B. Reinhard

Réalisateur
L'infirmière est vaginale, jaquette

Personal Info

  • Nationalité : Suisse
  • Date de naissance : 1951
  • Pseudonymes : Mike Strong, Carl Heinz, Peter B. Harsone

Biographie

Note des spectateurs :

Pierre B. Reinhard est un réalisateur suisse connu dans le milieu pornographique des années 70 jusqu’au milieu des années 90. Il a sorti de nombreux films sous le pseudo notoire Mike Strong.

Pierre B. Reinhard a étudié les Beaux Arts avant d’entrer dans le cinéma. Stagiaire chez Gérard Oury (Le Cerveau) et René Clément (La maison sous les arbres), il va connaître une évolution inattendue, quoiqu’à la mode dans les années 70 durant lesquelles la révolution sexuelle fait vaciller les tabous sur le grand écran.

De René Clément à Kikoïne

Dans les années 70, il se rapproche des frères Kikoïne qui vont l’initier à l’art du montage. Il travaille avec de nombreux cinéastes notamment comme monteur son chez Claude Mulot, sur le classique du X Le sexe qui parle. Il sera fidèle au réalisateur de La saignée, puisqu’il sera son assistant réalisateur sur Shocking, autre long métrage pornographique.

En 1976, Pierre B. Reinhard assiste toujours Mulot (qui officie sous le pseudo de Frédéric Lansac) sur Blue Ecstasy. Il s’agira d’une ultime collaboration, puisqu’il réalise en 1977, grâce à Francis Leroi, son premier long, Entrecuisses, avec Brigitte Lahaie. “Le plus porno des pornos”, selon les termes de l’affiche, arrive en 8e position annuelle des films pour adultes, dans un marché qui sature. Une brouille avec le gourou d’Alpha France, Francis Mischkind, condamnera ce long métrage a être la seule collaboration entre Reinhard et le studio phare de l’époque.

Une carrière qui ne manque pas de relief

Néanmoins, plus rien ne semble pouvoir arrêter Pierre B. Reinhard qui va travailler avec des boîtes concurrentes comme Cinevog. Il devient par ailleurs le gérant de la salle de cinéma à caractère pornographique le Brooklyn, sur les Grands Boulevards (là où se succèderont la Cinémathèque, puis le Jamel Comedy Club)

En 1982, le boulimique de la pellicule réalise Le pensionnat des petites salopes, une date puisqu’il s’agira du seul film à caractère pornographique français en relief. Il s’agit d’ailleurs d’une coproduction américaine qui sera projetée dans ces conditions de 3D à la Cinémathèque de Paris, en 2010… en sa présence.

Dans les années 80, alors que le X quitte peu à peu les salles de cinéma pour remplir les vidéo-clubs, Pierre B. Reinhard tourne à la chaîne des produits vidéo dont les titres surprennent les lecteurs du Pariscope qui recense les sorties hebdomadaires. C’est qu’ils sont obscènes et étonnamment monstrueux (Outrages transsexuels des petites filles violées et sodomisées). Reinhard semble dépassé par l’évolution du X vers une sexualité toujours plus crue.

Du soft au film d’horreur, Pierre B. Reinhard se diversifie

De temps à autres, il s’adonne à un cinéma moins hard, comme avec Dressage et Le diable Rose comédie érotique avec Roger Carel, Pierre Doris et Brigitte Lahaie. Le film est produit par Jean-Claude Roy, acolyte qui vient également de produire avec sa boîte de production Samouraï Films, le seul film d’horreur de Pierre B. Reinhard, La revanche des mortes vivantes. Ce dernier, classique du nanar horrifique Z, sera un succès en province et connaîtra une carrière internationale en VHS, puis en DVD et aujourd’hui en blu-ray. Reinhard, qui n’aime pas l’horreur, est passé derrière la caméra pour faire plaisir à Roy qui défend le film comme son bébé.

Dans le nanar, Pierre B. Reinhard officiera volontiers, en montant pour EuroCiné Commando Mengele (1987), le thriller sur le snuff Massacres de Jean-Claude Roy (1991). Oui, encore lui…

Filmographie (Réalisateur) :

(non exhaustive)
  • 1977 : Entre cuisses (X)
  • 1977 : Baisez-moi (X)
  • 1979 : Ça aide beaucoup ! (X)
  • 1979 : Orgasmes (X)
  • 1980 : Maison de plaisir (X)
  • 1980 : Paradise (X)
  • 1981 : Les filles de la ferme (X)
  • 1981 : Otage (version soft) / Baisez les otages (X)
  • 1981 : Trois Bavaroises à Paris (X)
  • 1981 : Adolescentes trop curieuses (X)
  • 1981 : Fièvres d’été (X)
  • 1982 : Caresseuses expertes (X)
  • 1982 : Je suis née pour baiser (X)
  • 1982 : Le bal du viol (X)
  • 1982 : Les caprices d’une souris (X)
  • 1982 : Le pensionnat des petites salopes (3D) (X)
  • 1982 : Erotico Blues (X)
  • 1983 : Laisse tomber ta culotte (X)
  • 1983 : La voisine est à dépuceler (X)
  • 1983 : La grande giclée (X)
  • 1983 : Femmes par derrière (X)
  • 1983 : Un projectionniste très occupé (X)
  • 1984 : Les besoins de la chair (X)
  • 1984 : Bien au fond du petit trou (X)
  • 1984 : Dallax en Bavière (X)
  • 1984 : Extase anales (X)
  • 1984 : De la pénétration par tous les trous (X)
  • 1985 : Petits trous bien accueillants (X)
  • 1985 : Dressage (érotique)
  • 1985 : Outrages transsexuels des petites filles violées et sodomisées (X)
  • 1985 : Prouesses anales pour top-modèles de luxe (X)
  • 1985 : Jeux amoureux pour la comtesse (X)
  • 1985 : La villa pour l’amour (X)
  • 1985 : Petits Trous déchirés, salopes par-derrière (X)
  • 1985 : La perverse châtelaine dans l’écurie du sexe (X)
  • 1985 : Plein la bouche, plein les trous (X)
  • 1985 : Queue d’acier défonce tous les trous (X)
  • 1986 : James Bande contre OS Sex 69 (X)
  • 1986 : Voluptés anales (X)
  • 1986 : Exigences très spéciales (X)
  • 1986 : Adolescentes pour satyres (X)
  • 1987 : Initiation d’une jeune marquise (X)
  • 1987 : Doigts vicieux, culottes déchirées (X)
  • 1987 : Le diable rose (film érotique)
  • 1987 : Tracking
  • 1987 : Le Nain assoiffé de perversité (X)
  • 1987 : Délires sodos (X)
  • 1987 : La revanche des mortes vivantes
  • 1988 : Fesses offertes pour sexes baladeurs (X)
  • 1989 : Les porte-jarretelles de la révolution (X)
  • 1990 : L’infirmière est vaginale (sous le pseudo Carl Heinz) (X)
  • 1991 : La gynéco aime sucer (X)
  • 1992 : La mariée est nymphomane (X)
  • 1994 : Baise à Budapest (X)
  • 1998 : French Lolita

Filmographie

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