Actrice, chanteuse, écrivaine et photographe française, Marie-France Boyer est née en 1938 à Marseille. La jeune fille aborde la vingtaine lorsqu’elle apparaît pour la première fois au grand écran dans La verte moisson (François Villiers, 1959) au milieu de jeunes acteurs comme Dany Saval, Jacques Perrin et Claude Brasseur. Par la suite, elle est surtout demandée à la télévision où elle apparaît par exemple dans un épisode de la série Thierry la Fronde. Toutefois, sa carrière prend une plus grande ampleur en 1964 lorsqu’elle joue dans Week-end à Zuydcoote (Henri Verneuil, 1964).
Le temps des rôles majeurs fin des années 60
Certes, son rôle est encore secondaire, mais Agnès Varda lui fait confiance pour jouer dans Le bonheur (1965), cette fois pour un temps de présence à l’écran plus confortable. A cette époque, elle est également connue pour être l’épouse de Rémy Grumbach qui devient un homme influent à la télévision et dans le domaine du spectacle. Marie-France Boyer tente toujours de percer au cinéma avec Roger la Honte (Riccardo Freda, 1966), puis le film suisse L’inconnu de Shandigor (Jean-Louis Roy, 1967), mais le succès se fait toujours attendre.
L’abandon du métier d’actrice dans les années 70
De temps à autre, Marie-France Boyer pousse la chansonnette, notamment lors d’émissions de télévision. Vers 1968, elle commence à obtenir des rôles principaux, notamment dans L’étrangère (Sergio Gobbi, 1968), Une fille nommée Amour (Sergio Gobbi, 1969), mais ces œuvres ne marquent pas leur temps. A cette époque, elle se sépare de Rémy Grumbach et se met en couple avec Jean Zorbibe, PDG du groupe Lancel. Dès lors, Marie-France Boyer va dire au revoir aux écrans après la série Quentin Durward de 1971. Elle se consacre à sa vie de famille, élève ses deux enfants, puis publie des livres qui mêlent photographies et textes.