Actrice et chanteuse britannique, Kay Kendall est née en Angleterre dans une famille d’artistes de scène. Très jeune, la petite fille prend l’habitude de monter sur les planches dans un chœur. Son physique chatoyant la fait remarquer des producteurs de cinéma qui l’engagent pour des comédies musicales où elle pousse parfois la chansonnette. Kay Kendall apparaît ainsi dans Champagne Charlie (Cavalcanti, 1944), puis elle interprète une esclave dans César et Cléopâtre (Pascal, 1945). Toutefois, sa carrière cinéma est au point mort et elle repart sur scène jusqu’en 1950. A cette période, Kay Kendall n’est à nouveau qu’une figurante sur Les forbans de la nuit (Dassin, 1950) et elle n’est guère à son avantage dans Mantrap (Fisher, 1953).
C’est dans le domaine de la comédie qu’elle connaît enfin un joli succès avec Toubib or not toubib (Thomas, 1954) qu’elle interprète au côté de Dirk Bogarde. En 1955, elle fait la rencontre de l’acteur Rex Harrison qu’elle finit par épouser sur Un mari [presque] fidèle ! (Gilliat, 1955). Alors que les médecins et ses amis la savent condamnée car elle a contracté une leucémie, elle joue dans une importante production MGM face à Robert Taylor : Quentin Durward (Thorpe, 1955). On la retrouve ensuite chez George Cukor pour la comédie musicale Les Girls (1957), puis forme un duo avec son mari Rex Harrison pour Vincente Minnelli dans Qu’est-ce que maman comprend à l’amour ! (1958).
Malheureusement, Kay Kendall finit par succomber à sa leucémie en septembre 1959, alors qu’elle n’avait que 33 ans. Un drame, assurément, pour une actrice qui n’a pas eu vraiment le temps de prouver l’étendue de son talent au grand écran.