Actrice et productrice britannique, Joan Collins est la fille d’un impresario qui lui permet de débuter sur scène dès son enfance. Ensuite, elle entre à l’ARAD (l’Académie royale d’art dramatique) de Londres et signe très jeune avec la firme Rank qui la présente dans des petits rôles dès le début des années 50. Elle est repérée dans une production américaine intitulée Les pages galantes de Boccace (Fregonese, 1953).
L’ascension rapide de Joan Collins
Cet essai convaincant la pousse à accepter un rôle dans La terre des Pharaons (Hawks, 1955), tourné en Italie. Ce beau coup lui permet d’obtenir un contrat avec la Fox pour La fille sur la balançoire (Fleischer, 1955) et plusieurs productions américaines comme Les naufragés de l’autocar (Vicar, 1957), Bravados (King, 1958) et Les sept voleurs (Hathaway, 1960). Malgré une belle prestation dans Esther et le roi (Walsh, 1960), sa carrière commence à marquer le pas.
Une actrice mise sur la touche dès le début des années 60
Alors qu’elle est en couple avec Warren Beatty, ses rapports avec les exécutifs des grands studios se détériorent et elle est quasiment mise à l’écart du système à seulement 25 ans. Joan Collins ne trouve plus de contrats et doit se résoudre à tourner en Italie pour Ettore Scola (Cent millions ont disparu, 1965). L’actrice accepte des emplois à la télévision, ainsi que dans des séries B comme L’exécuteur (Wanamaker, 1970), Histoires d’outre-tombe (Francis, 1972), Sueur froide dans la nuit (Sangster, 1972), Les contes aux limites de la folie (Francis, 1972), Le manoir des fantasmes (Sharp, 1974) et Evil Baby (Sasdy, 1975). Si on la voit encore dans Le grand sommeil (Winner, 1978), sa carrière cinéma s’effiloche et Joan Collins tourne de plus en plus pour la télévision.
La rédemption grâce au soap Dynastie
Finalement, elle trouve la rédemption grâce à sa prestation dans le soap Dynastie qui débute en 1981. Elle accepte le rôle de la garce Alexis Carrington qu’elle interprète dans plus de deux cents épisodes jusqu’en 1989. Devenue une star sur le tard, Joan Collins accepte ensuite des rôles secondaires dans les années 90. On la retrouve à l’affiche d’Au bout milieu de l’hiver (Branagh, 1995), Les Pierrafeu à Rock Vegas (Levant, 2000) et Absolutely Fabulous : Le Film (Fletcher, 2016). Elle a par ailleurs été invitée dans la saison 8 de la série American Horror Story.