Joan Collins

Actrice, Productrice
Magnum Cop, jaquette VHS

Personal Info

  • Nationalité : Britannique
  • Date de naissance : 23 mai 1933 à Paddington (Royaume-Uni)
  • Crédits visuel : © 1978 Neue Delta - Promer Film. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Actrice et productrice britannique, Joan Collins est la fille d’un impresario qui lui permet de débuter sur scène dès son enfance. Ensuite, elle entre à l’ARAD (l’Académie royale d’art dramatique) de Londres et signe très jeune avec la firme Rank qui la présente dans des petits rôles dès le début des années 50. Elle est repérée dans une production américaine intitulée Les pages galantes de Boccace (Fregonese, 1953).

L’ascension rapide de Joan Collins

Cet essai convaincant la pousse à accepter un rôle dans La terre des Pharaons (Hawks, 1955), tourné en Italie. Ce beau coup lui permet d’obtenir un contrat avec la Fox pour La fille sur la balançoire (Fleischer, 1955) et plusieurs productions américaines comme Les naufragés de l’autocar (Vicar, 1957), Bravados (King, 1958) et Les sept voleurs (Hathaway, 1960). Malgré une belle prestation dans Esther et le roi (Walsh, 1960), sa carrière commence à marquer le pas.

Une actrice mise sur la touche dès le début des années 60

Alors qu’elle est en couple avec Warren Beatty, ses rapports avec les exécutifs des grands studios se détériorent et elle est quasiment mise à l’écart du système à seulement 25 ans. Joan Collins ne trouve plus de contrats et doit se résoudre à tourner en Italie pour Ettore Scola (Cent millions ont disparu, 1965). L’actrice accepte des emplois à la télévision, ainsi que dans des séries B comme L’exécuteur (Wanamaker, 1970), Histoires d’outre-tombe (Francis, 1972), Sueur froide dans la nuit (Sangster, 1972), Les contes aux limites de la folie (Francis, 1972), Le manoir des fantasmes (Sharp, 1974) et Evil Baby (Sasdy, 1975). Si on la voit encore dans Le grand sommeil (Winner, 1978), sa carrière cinéma s’effiloche et Joan Collins tourne de plus en plus pour la télévision.

La rédemption grâce au soap Dynastie

Finalement, elle trouve la rédemption grâce à sa prestation dans le soap Dynastie qui débute en 1981. Elle accepte le rôle de la garce Alexis Carrington qu’elle interprète dans plus de deux cents épisodes jusqu’en 1989. Devenue une star sur le tard, Joan Collins accepte ensuite des rôles secondaires dans les années 90. On la retrouve à l’affiche d’Au bout milieu de l’hiver (Branagh, 1995), Les Pierrafeu à Rock Vegas (Levant, 2000) et Absolutely Fabulous : Le Film (Fletcher, 2016). Elle a par ailleurs été invitée dans la saison 8 de la série American Horror Story.

Virgile Dumez

Filmographie de Joan Collins

Actrice, longs métrages
  • 1951 : Lady Godiva (Lady Godiva Rides Again) de Frank Launder
  • 1952 : Judgment Deferred de John Baxter
  • 1952 : Le Voyou (Cosh Boy) de Lewis Gilbert
  • 1952 : L’Amant, cet inconnu (The Woman’s Angle) de Leslie Arliss
  • 1952 : I Believe in You de Basil Dearden
  • 1953 : Pages galantes de Boccace (Decameron Nights) de Hugo Fregonese
  • 1953 : Tournez la clef doucement (Turn the Key Softly) de Jack Lee
  • 1953 : The Square Ring de Basil Dearden
  • 1953 : Trois Adam au paradis (Our Girl Friday) de Noel Langley
  • 1954 : Les bons meurent jeunes (The Good Die Young) de Lewis Gilbert
  • 1954 : La Terre des pharaons (Land of the Pharaohs) de Howard Hawks
  • 1955 : Le Seigneur de l’aventure (The Virgin Queen) de Henry Koster
  • 1955 : La Fille sur la balançoire (The Girl in the Red Velvet Swing) de Richard Fleischer
  • 1956 : Le Sexe opposé (The Opposite Sex) de David Miller
  • 1957 : Les Naufragés de l’autocar (The Wayward Bus) de Victor Vicas
  • 1957 : Une île au soleil de Robert Rossen
  • 1957 : Espionnage à Tokyo (en) (Stopover Tokyo) de Richard L. Breen
  • 1957 : L’Épouse de la mer (Sea Wife) de Bob McNaught
  • 1958 : Bravados de Henry King
  • 1958 : La Brune brûlante (Rally ‘Round the Flag, Boys!) de Leo McCarey
  • 1960 : Les Sept Voleurs (Seven Thieves) de Henry Hathaway
  • 1960 : Esther et le Roi (Ester e il re) de Raoul Walsh et Mario Bava
  • 1962 : Astronautes malgré eux (The Road to Hong Kong) de Norman Panama
  • 1965 : Cent millions ont disparu (La congiuntura) d’Ettore Scola
  • 1967 : L’assassin est-il coupable ? (Warning Shot) de Buzz Kulik
  • 1969 : L’amore breve de Romano Scavolini
  • 1969 : Le Carrousel fantastique (Can Heironymus Merkin Ever Forget Mercy Humppe and Find True Happiness?) d’Anthony Newley
  • 1969 : Mardi, c’est donc la Belgique (If It’s Tuesday, This Must Be Belgium) de Mel Stuart
  • 1969 : Subterfuge de Peter Graham Scott
  • 1970 : L’Exécuteur (The Executioner) de Sam Wanamaker
  • 1970 : Up in the Cellar de Theodore J. Flicker
  • 1971 : Violence en sous-sol (Revenge) de Sidney Hayers
  • 1971 : Quest for Love de Ralph Thomas
  • 1972 : Histoires d’outre-tombe (ales from the Crypt) de Freddie Francis
  • 1972 : Sueur froide dans la nuit (Fear in the Night) de Jimmy Sangster
  • 1973 : Les Contes aux limites de la folie (Tales That Witness Madness) de Freddie Francis
  • 1974 : L’arbitro de Luigi Filippo D’Amico
  • 1974 : Le manoir des fantasmes (Dark Places) de Don Sharp
  • 1975 : Evil Baby de Peter Sasdy
  • 1975 : Alfie Darling de Ken Hughes
  • 1975 : Il richiamo del lupo de Gianfranco Baldanello
  • 1976 : The Bawdy Adventures of Tom Jones de Cliff Owen
  • 1977 : Magnum Cop (Poliziotto senza paura) de Stelvio Massi
  • 1977 : L’Empire des fourmis géantes (Empire of the Ants) de Bert I. Gordon
  • 1978 : Le Bel Étalon (The Stud) de Quentin Masters
  • 1978 : Le Grand Sommeil (The Big Sleep) de Michael Winner
  • 1978 : Les Fous du volant (Zero to Sixty) de Don Weis
  • 1979 : Cette p… de fille de joie (The Bitch) de Gerry O’Hara
  • 1979 : Sunburn, coup de soleil (Sunburn) de Richard Sarafian
  • 1979 : Le Putsch des mercenaires (Game for Vultures) de James Fargo
  • 1982 : Nutcracker d’Anwar Kawadri
  • 1982 : Maîtresse de maison (Homework) de James Beshears
  • 1994 : Décadence (Decadence) de et avec Steven Berkoff
  • 1995 : Au beau milieu de l’hiver (In the Bleak Midwinter) de Kenneth Branagh
  • 1999 : Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat de David Mallet
  • 1999 : The Clandestine Marriage de Christopher Miles
  • 2000 : Les Pierrafeu à Rock Vegas (The Flintstones in Viva Rock Vegas) de Brian Levant
  • 2004 : Ellis in Glamourland de Pieter Kramer
  • 2006 : Ozzie, mon meilleur ami (Ozzie) de William Tannen
  • 2015 : Molly Moon and the Incredible Book of Hypnotism de Christopher N. Rowley
  • 2016 : Absolutely Fabulous : le film de Mandie Fletcher
  • 2017 : The Time of Their Lives de Roger Goldby
  • 2020 : The Loss Adjuster de Vincent Woods
  • 2022 : Tomorrow Morning de Nick Winston
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