Acteur, réalisateur et scénariste français, Jean-Pierre Sentier s’installe à Paris pour devenir peintre, mais se réoriente vite vers la comédie et le théâtre. Il en profite pour créer des one-man-show. Il débute en 1966 une prolifique carrière de second rôle au cinéma, mais ne délaisse pas le théâtre auquel il restera toujours attaché.
Son physique particulier l’amène à interpréter des personnages étranges et peu recommandables dans des œuvres comme Le tatoué (La Patellière, 1968), Le juge et l’assassin (Tavernier, 1976), La question (Heynemann, 1977), L’argent des autres (de Chalonge, 1978), Extérieur nuit (Bral, 1980), Un assassin qui passe (Vianey, 1981), Rue barbare (Béhat, 1984), Rue du départ (Gatlif, 1986), Poussière d’ange (Niermans, 1987), La maison assassinée (Lautner, 1988), Mon ami le traître (Giovanni, 1988), Camille Claudel (Nuytten, 1988), Faux et usage de faux (Heynemann, 1991), L’affût (Bellon, 1992) et L’ombre du doute (Issermann, 1993).
Jean-Pierre Sentier a également écrit et réalisé trois longs-métrages : Le jardinier (1981), Un bruit qui court… (1983) et Le coup suprême (1991).
Il décède prématurément en 1995 des suites d’un cancer, à l’âge de 54 ans.