Réalisateur, directeur de production, scénariste et acteur français, Jean-Marie Durand a débuté sa carrière dans les années 60 dans les équipes de production. Il commence sa carrière sur le plateau de Par un beau matin d’été (Jacques Deray, 1965), puis travaille avec le grand maître Robert Bresson sur Une femme douce (1969). Entre-temps, le jeune homme se pique d’écriture et signe le script d’un épisode de la série télé Allo Police (1967), puis celui de L’ardoise (Claude Bernard-Aubert, 1970).
En 1971, il accepte de tenir le rôle masculin principal du film d’horreur Le frisson des vampires (Jean Rollin, 1971) qui demeurera sa seule incursion devant une caméra. Il faut dire que sa prestation est loin d’être exemplaire. Par la suite, l’artiste revient à la production sur des comédies comme Le viager (Pierre Tchernia, 1972), Bananes mécaniques (Jean-François Davy, 1973) ou encore le drame Les granges brûlées (Jean Chapot, 1973). A noter qu’il est également présent dans l’équipe de Guerre et amour (Woody Allen, 1975).
A cette même époque, Jean-Marie Durand se lance dans la réalisation par le biais du court-métrage. En 1980, il écrit et réalise sa toute première comédie de long-métrage intitulée Les aventures de Guidon Fûté (1980) où il parvient à embarquer Henri Guybet. L’année suivante, il tourne sous le pseudonyme de Jimmy Braguette un film à caractère pornographique mené par Alban Ceray qui incarne Le professeur d’amour (1981).
Jean-Marie Durand termine sa carrière au début des années 80 au sein de la production X, très profuse à l’époque en France. Il disparaît ensuite des écrans radar.