Géraldine Nakache est une actrice et réalisatrice française très populaire au début des années 2010.
Véritable révélation populaire au début des années 2010, Géraldine Nakache a largement profité de sa présence au cœur du quatuor féminin Comme t’y es belle, en 2006. La comédie est le premier vrai succès de la réalisatrice Lisa Azuelos. La jeune femme affiche avec Michèle Laroque, Aure Atika et Valérie Benguigui, une complicité irrésistible à l’écran.
Nakache trouve ensuite quelques seconds dans des comédies peu remarquables, comme Tu peux garder un secret, romcom avec Juliette Arnaud et Pierre Arditi, Jusqu’à toi de Jennifer Devoldere avec Mélanie Laurent, ou le blockbuster RTT.
L’artiste trouve des rôles importants dès 2010. Elle apparaît dans Coursier de Hervé Rénoh, ave Michael Youn. Certes, le film est un échec, mais il permet à la jeune trentenaire ans d’arracher le premier rôle féminin d’une comédie importante. Surtout, un mois plus tard, elle éclate comme coréalisatrice avec Hervé Mimran en signant Tout ce qui brille. La comédie populaire où elle s’impose naturellement avec Leila Bekhti, réalise plus d’1 400 000 entrées.
Géraldine Nakache s’essaiera deux fois de plus à la réalisation, en 2012 avec Nous York, comédie de potes à New York plutôt ratée (616 000 entrées) et J’irai ou tu iras en 2019 (448 000), une histoire de retrouvailles entre deux sœurs et surtout avec Leïla Bekhti, fil conducteur de son oeuvre en tant que cinéaste. Le budget moyen attire 448 000 spectateurs, un résultat peu convaincant.
En tant que comédienne, Géraldine Nakache devra compter sur le collectif pour esquisser quelques succès (Il reste du jambon?, Les infidèles, Sous les jupes des filles), mais sa carrière va décliner au fil des déceptions. Le raté Sur la piste du Marsupilami, l’un des plus gros budgets de sa carrière sera une mauvaise pioche en 2012, tout comme Robin des Bois la véritable histoire en 2015, et Les aventures de Spirou et Fantasio en 2018.
Beaucoup de ses films passent inaperçus, comme la comédie policière Je fais le mort de Jean-Paul Salomé (2013), la romcom fade avec Kim Rossi Stuart, L’ex de ma vie (2014), Rendez-vous à Atlit (2015), avec Judith Chemla et Yael Abecassis, Et ta sœur de Marion Vernoux, avec Virginie Efira et Grégoire Ludig (2016)…
Géraldine Nakache, la quarantaine passée, aborde les années 2020 avec la difficulté d’un cinéma français post-Covid. Vacances, petit budget coréalisé par Béatrice De Staël, trouve à peine 4 600 spectateurs en 2022. Toi non plus tu n’as rien vu reste sous les 10 000 spectateurs en 2023. La même année, Le cours de ma vie la laisse à l’ombre d’Agnès Jaoui et Jonathan Zaccai, et le drame sur fond de cinéma ne dépasse pas les 100 000 spectateurs. La même année, Je ne suis pas un héros avec Vincent Dedienne et Clémence Poesy, lui joue encore un mauvais tour sous cette barre qu’elle ne parvient plus du tout à dépasser.
En 2024, on la retrouve dans un drame sur la paternité d’un prêtre, avec Grégory Gadebois. Un rôle important.
Tempérament irrésistible, Nakache est indéniablement l’une des personnalités que les Français ont su apprécier au cinéma à ses débuts. Désormais, ce sont surtout ses apparitions comiques à la télévision qui peuvent encore lui permettre de rayonner, certes différemment, mais avec toujours le même plaisir pour les nostalgiques d’un type de comédies datées, empreintes de l’esprit des années 2000-2010, mais qui lui allait si bien.