Actrice sud-africaine née aux Etats-Unis de parents sud-africains, Embeth Davidtz a passé sa petite enfance aux States avant de repartir en Afrique du Sud. La jeune fille a ainsi effectué ses études à l’université de Pretoria dans les années 80. Davidtz a débuté sur scène à Cape Town en 1986 dans le rôle de Juliette du grand classique Roméo et Juliette. Au cinéma, elle débute dans le film d’horreur Mutator (Bowey, 1989), coproduction entre les Etats-Unis et l’Afrique du Sud. Toutefois, la révélation intervient en 1992 avec le rôle féminin principal de L’armée des ténèbres – Evil Dead III (Raimi, 1992). Ensuite, elle est choisie par Steven Spielberg pour jouer dans La liste de Schindler (1993) l’un des rôles principaux.
Toutefois, cela ne lui ouvre pas les portes d’Hollywood et elle doit se contenter de rôles de soutien dans des productions moyennes comme Meurtre à Alcatraz (Rocco, 1995), thriller avec Kevin Bacon, la comédie Matilda (DeVito, 1996) ou encore Le thriller Le témoin du mal (Hoblit, 1998) avec Denzel Washington. Toutefois, elle obtient le rôle féminin principal de The Gingerbread Man (Altman, 1998) avec Kenneth Branagh, puis dans L’Homme bicentenaire (Columbus, 1999) avec Robin Williams et enfin Le journal de Bridget Jones (Maguire, 2001). La même année, on la voit dans la production Dark Castle Entertainment 13 fantômes (Beck, 2001).
Embeth Davidtz est moins présente au cinéma au cours des années 2000 où l’on peut citer La faille (Hoblit, 2007), thriller avec Anthony Hopkins. Par contre, elle est sollicitée par la télévision pour des séries comme En analyse, Californication, Mad Men ou Ray Donovan. Elle succombe à l’appel des super-héros en jouant dans The Amazing Spider-Man (Webb, 2012) et sa suite The Amazing Spider-Man : Le Destin d’un héros (Webb, 2014). On la voit aussi dans Old (Shyamalan, 2021).