Acteur français, Claude Legros débute au cinéma en 1957. Dès la décennie suivante, il est également actif à la télévision et au théâtre. Pour le petit écran, il tournera plusieurs séries (dont Les brigades du Tigre et Julien Fontanes, magistrat). À la scène, il sera dirigé à deux reprises par Guy Rétoré, pour les pièces Androclès et le lion et Coquin de coq, jouées respectivement au théâtre de l’Est et au Festival d’Avignon (1975).
En parallèle, Claude Legros multiplie les petits rôles au grand écran. On le croise en locataire dans La grande lessive (!) de Jean-Pierre Mocky (1968), facteur dans Le viager (1972) de Pierre Tchernia, concierge dans Les œufs brouillés (1976) de Joël Santoni, commissaire dans Le passé simple (1977) de Michel Drach, bistrotier dans Comme la lune (1977) de Joël Séria, chauffeur de taxi dans Nous irons tous au paradis (1977) d’Yves Robert, pompiste dans La carapate (1978) de Gérard Oury, ou gardien de musée dans Le cœur à l’envers (1980) de Franck Apprederis.
Il est également dirigé par Andrzej Zulawski (L’important, c’est d’aimer, 1975) et Claude Lelouch (Robert et Robert, 1978). Claude Legros se hisse en tête d’affiche avec la comédie Comment passer son permis de conduire (1980) de Roger Derouillat mais l’expérience n’est pas renouvelée.
On le revoit encore dans quelques films dont La nuit de Varennes (1982) d’Ettore Scola et Signes extérieurs de richesse (1983) de Jacques Monnet. Il termine sa carrière cinématographique au début de la décennie suivante, gardien dans Une époque formidable… (1991) de Gérard Jugnot et client dans Une journée chez ma mère (1993) de Dominique Cheminal. Claude Legros est décédé le 15 août 2024 à l’âge de 82 ans.