Christian Duguay est un cinéaste canadien qui délaisse hollywood et son pays, dans les années 2000, pour se tourner vers un cinéma français du terroir. Il réalise notamment Jappeloup et Belle et Sébastien 2 qui attirent chacun 1 800 000 spectateurs sur notre territoire…
Dans les années 1990, Christian Duguay est prolifique à la télévision, avec de nombreux téléfilms, des épisodes de séries télévisées, et la réalisation de DTV, Scanners II, et Scanners III, suites tardives du classique de David Cronenberg sorti dix ans auparavant. Pas mal pour cet ancien monteur de cinéma et directeur de la photo.
Christian Duguay et les salles françaises
Christian Duguay a sorti pas moins de huit films dans les multiplexes français, entre 1994 et 2000. D’abord, sa carrière est marquée par un cinéma hollywoodien masculin. La série B Explosion immédiate avec Pierce Brosnan et Ron Silver, puis la série B de science-fiction maligne Planète hurlante, en 1996. Un beau succès estival pour cette production inattendue avec Peter – RoboCop -Weller.
En 1997, on découvre Contrat sur un terroriste, avec Aidan Quinn, Donald Sutherland et Ben Kingsley, mais c’est un échec. Suit L’art de la guerre, avec Wesley Snipes, Donald Sutherland et Anne Archer (2000). En 2002, The Extremists, film d’action anglophone avec Rufus Sewell, maquillé comme une prod’ EuropaCorp, sans être un produit Luc Besson, attire 300 000 ados. Ce film sonnera le glas de sa période américaine, du moins pour la France.
Christian Duguay tombe amoureux de notre terroir
On reverra ainsi Christian Duguay treize ans plus tard, avec trois films du terroir millionnaires. Ce sont d’abord Jappeloup, biopic équestre avec Guillaume Canet (2013), et Belle et Sébastien : L’aventure continue. Tous deux feront exactement le même score au box-office hexagonal. En 2017, Un sac de billes avec, en seconds rôles, Patrick Bruel, Elsa Zylberstein, Bernard Campan, et Christian Clavier, s’en sort plutôt bien également.