Note des spectateurs :

Ce mardi 14 mai, Jarmusch dévoilait en exclusivité mondiale The Dead don’t die, un film de zombie en ouverture du Festival de Cannes. Pas son meilleur film, mais le succès de la première heure était au rendez-vous.

Les 33.000 spectateurs qui ont assisté aux avant-premières du mardi soir, dans près de 600 cinémas, ne connaissaient rien de la qualité du successeur de Only lovers left alive. Et surtout, beaucoup ont du être surpris par le ton auteurisant du film.

Sur Paris périphérie, le démarrage effectif du mercredi en première séance de l’après-midi, s’est déroulé sous de bons auspices, avec 1 299 spectateurs dans 30 cinémas. Chargé comme il était par les chiffres de la veille, le pastiche a fait des miracles pour un auteur au potentiel commercial aussi peu élevé. Chapeau, donc, à Universal pour ce coup de buzz.

Affiche du film Meurs monstre, Meurs, film argentin découvert à Cannes en 2018.
Copyright Universal Pictures / Focus Features / Image Eleven Productions, Inc

En deuxième place, Séduis-moi si tu peux, que Charlize Theron était venue défendre en personne sur les plateaux français, connaît une honnête campagne de démarrage, avec 883 amateurs de romcom, dans 17 salles (moyenne de 52).

Pour Passion, le premier film de Ryûsuke Hamaguchi, auteur que l’on a découvert sur le tard, avec Senses 1&2 et Asako I&II, la curiosité est encore au rendez-vous, avec 386 spectateurs dans 9 cinémas.

Avec son affiche américaine, mais ses noms français, et son titre absurde mélangeant les deux, le nouveau Jean Reno, Cold Blood Legacy, la mémoire du sang, n’a pas su trouver d’écrans suffisants sur paname, pour susciter le désir. 330 amateurs de thrillers dans 6 salles, la moyenne est par conséquent de 55 curieux. Il fallait avoir de l’énergie pour trouver sa copie face à une exposition signifiante.

Dernière sortie d’intérêt (en fait 3 salles), Meurs, Monstre, Meurs, présenté à Cannes en 2018, passe inaperçu, malgré ses magnifiques affiches dans le métro parisien, il est vrai très étranges. 85 amateurs d’un cinéma ovniesque made in Argentine ont fait le déplacement.

Sources : Le Film Français

Les articles de Frédéric Mignard

Crédits : La Union de los rios, Rouge International, Uproduction, Cinestacion