Obscure série B totalement oubliée, Soleil de feu (Spree) ne vaut que pour la beauté de son affiche américaine.
Synopsis : Perdus dans le désert, des couples d’adolescents se retrouvent confrontés à des trafiquants sadiques qui n’ont qu’une idée en tête, leurs faire vivre les pires sévices. Verra bien qui tuera le dernier.
Critique : A juste titre oublié, ce nanar de poussières et de lumière crue, introduit tous les éléments à la mode en cette fin des années 70 : tortures et viol. Au vu de la réalisation anecdotique, voir franchement médiocre, le survival n’est pas La colline a des yeux de Wes Craven, auquel il aimerait bien ressembler, et ce n’est pas la présence curieuse de Peter Graves, star de Mission : Impossible, la série télé, dans l’un de ses premiers rôles au cinéma, qui redonnera de la valeur à cette suite pataude de clichés. Ce fut le dernier film du réalisateur, Larry Spiegel, plus connu comme producteur. En 2015, il produisait le Knock knock de Eli Roth, avec Keanu Reeves.
Critique de Frédéric Mignard
Spiegel – Bergman Productions / Mexico Films International