Les Bad Guys : la critique du film (2022)

Animation, Comédie, Aventures | 1h40min
Note de la rédaction :
7/10
7
Les bad guys, affiche du film Dreamworks

  • Réalisateur : Pierre Perifel
  • Date de sortie: 06 Avr 2022
  • Nationalité : Américain
  • Titre original : The Bad Guys
  • Avec les voix de : Sam Rockwell, Marc Maron, Awkwafina, Craig Robinson, Anthony Ramos et Richard Ayoade (VO) / Pierre Niney, Igor Gotesman, Doully, Jean-Pascal Zadi (VF)
  • Année de production : 2021
  • Scénariste(s) : Etan Cohen, Yoni Brenner, Hilary Winston d'après les personnages d'Aaron Blabey
  • Compositeur : Daniel Pemberton
  • Société(s) de production : DreamWorks Animation, Universal Pictures
  • Distributeur (1ère sortie) : Universal
  • Distributeur (reprise) : -
  • Date de reprise : -
  • Éditeur(s) vidéo : -
  • Date de sortie vidéo : -
  • Box-office France / Paris-périphérie : 889 919 entrées / 169 749 entrées (en continuation)
  • Box-office nord-américain : 57,9 M$ (en continuation)
  • Budget : 80 M$
  • Rentabilité : -
  • Classification : Tous publics
  • Formats : 2.39 : 1 / Couleurs / Son : Dolby Atmos
  • Festivals et récompenses : -
  • Illustrateur / Création graphique : AV Print (agence)
  • Crédits : Universal
Note des spectateurs :

Les Bad Guys est un film d’animation très drôle et agréable à suivre de bout en bout par la grâce de personnages attachants et d’un rythme soutenu. Un divertissement garanti pour toute la famille.

Synopsis : Les Bad Guys, la nouvelle comédie d’aventures de Dreamworks Animations, inspirée par la série éponyme de livres pour enfants à succès, met en scène une bande d’animaux, redoutables criminels de haut vol, qui sont sur le point de commettre leur méfait le plus éclatant : devenir des citoyens respectables.

Un Tarantino pour les enfants

Critique : Depuis 2015, le scénariste et dessinateur australien Aaron Blabey a triomphé dans les librairies du monde entier avec sa série de livres pour enfants The Bad Guys. Moins de deux ans après sa première publication, la série est achetée par le studio Dreamworks qui envisage d’en faire son prochain film d’animation. Pour cela, ils embauchent le scénariste Etan Cohen qui a déjà travaillé avec le studio sur Madagascar 2 : la grande évasion (McGrath, Darnell, 2008) et ils proposent au Français Pierre Perifel d’en signer la réalisation. L’animateur travaille effectivement depuis plus de dix ans pour le studio et voit ainsi ses désirs se concrétiser.

Les Bad Guys, photo 1

© 2022 DreamWorks Animation LLC. All Rights Reserved.

Le Français apporte sa propre touche en ne reprenant pas le design original des personnages de Blabey, trop simplistes à son goût, et en poussant le métrage vers un détournement du film de braquage. Ainsi, Pierre Perifel décrit le film dans ses différentes interviews comme étant :

Du Tarantino pour les enfants !

 

Des gags nombreux et variés

Tout d’abord, on apprécie beaucoup l’idée au centre du long-métrage : faire des animaux les plus mal aimés (un loup, un serpent, un requin, un piranha et une araignée) des truands qui ne cessent de multiplier les casses de banque. Détestés par les autres par leur nature même, ces animaux ont peu à peu fini par se conformer à l’image négative que l’on renvoyait d’eux au point de devenir des méchants compulsifs. Bien entendu, les spectateurs vont tout d’abord faire connaissance avec ce groupe de braqueurs irrésistible par le biais de gags souvent très drôles car marqués par une certaine méchanceté.

Conscient de s’adresser à un public large, Perifel mélange différents types de gags, allant du pet malodorant pour les plus petits aux références cinématographiques destinées au adultes. On repérera notamment des clins d’œil à Reservoir Dogs (Tarantino, 1992), Ocean’s Eleven (Soderbergh, 2001) ou encore Mission : impossible (De Palma, 1996).

Les Bad Guys, un dessin-animé pêchu au rythme endiablé

Si l’on pouvait craindre une édulcoration du ton une fois que le loup commence à éprouver du plaisir à faire le bien autour de lui, Les Bad Guys parvient à maintenir le cap et à faire évoluer les différents personnages de manière cohérente sur le plan psychologique. De même, on apprécie le discours qui tend à montrer aux plus petits que ce ne sont pas les apparences qui comptent, mais les actes de chacun. Ainsi, le véritable méchant de l’histoire n’est assurément pas celui auquel on s’attend.

Porté par des personnages que l’on aime immédiatement, mais aussi par une animation efficace, un rythme endiablé et une bande originale particulièrement dynamique, Les Bad Guys ne laisse jamais la place à l’ennui ou à l’embarras quant à son discours qui risquait d’être lénifiant. Le résultat constitue sans aucun doute l’un des meilleurs Dreamworks de ces dernières années. A la fois drôle, pêchu et mignon, Les Bad Guys a vraiment tout pour cartonner, malgré un certain déficit de popularité par chez nous.

Sorti en France avant les États-Unis, Les Bad Guys a réussi à gagner un nombre conséquent d’entrées par la grâce d’un excellent bouche à oreille. Il semble se comporter de la même manière aux États-Unis et devrait donc réussir son pari qui était risqué à une époque où les studios ne comptent plus que sur des franchises établies pour rentrer dans leurs frais.

Critique de Virgile Dumez

Les sorties de la semaine du 6 avril 2022

Les bad guys, affiche du film Dreamworks

© Universal Studios

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Les bad guys, affiche du film Dreamworks

Bande-annonce de Les Bad Guys (VF)

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