Great White : la critique du film (2021)

Épouvante-horreur, Survival | 1h31min
Note de la rédaction :
3,5/10
3,5
Great White de Martin Wilson (jaquette)

  • Réalisateur : Martin Wilson
  • Acteurs : Katrina Bowden, Aaron Jakubenko, Kimie Tsukakoshi
  • Date de sortie: 03 Juin 2021
  • Nationalité : Australien, Américain, Britannique
  • Titre original : Great White
  • Titres alternatifs : Tiburón blanco (Espagne) / Tubarão Branco (Portugal) / Ludojad (Pologne) / A nagy fehér (Hongrie) / Grande Tubarão Branco (Brésil) / Gran tiburón blanco (Argentine)
  • Année de production : 2021
  • Scénariste(s) : Michael Boughen
  • Directeur de la photographie : Tony O'Loughlan
  • Compositeur : Tim Count
  • Société(s) de production : Thrills & Spills, Altitude Media Group, Chop Shop Post, Cornerstone Pictures, Filmology Finance, Piccadilly Pictures, ProdigyMovies, Truth or Dare
  • Distributeur (1ère sortie) : Film inédit en salles. La date de sortie ci-dessus est celle de la sortie VOD.
  • Distributeur (reprise) : -
  • Date de reprise : -
  • Éditeur(s) vidéo : Wild Side Vidéo (DVD et blu-ray)
  • Date de sortie vidéo : 3 juin 2021 (VOD) / 9 juin 2021 (DVD et blu-ray)
  • Box-office France / Paris-périphérie : -
  • Box-office nord-américain : -
  • Budget : -
  • Rentabilité : -
  • Classification : -
  • Formats : 2.39 : 1 / Couleurs / Son : 5.1
  • Festivals et récompenses : -
  • Illustrateur / Création graphique : -
  • Crédits : © 2020 Great White Holdings Pty Ltd
Note des spectateurs :

Great White est un banal film de requins dont le script anémique et le jeu très passable des acteurs ne permettent pas de sortir du lot. Dans l’océan, on ne vous entend pas bâiller.

Synopsis : Un voyage touristique bucolique se transforme rapidement en cauchemar lorsque cinq passagers d’un hydravion se retrouvent coincés avec des requins blancs à des kilomètres du rivage. Dans une tentative désespérée de survie, le groupe essaie de se rendre à terre avant qu’il ne manque de provisions ou qu’il ne soit dévoré par les requins affamés qui se cachent juste sous leurs pieds…

Un grand blanc aux dents émoussées

Critique : Véritable film de producteur, Great White a été mis en chantier par la firme Thrills and Spills à qui l’on doit déjà Black Water : Abyss (Traucki, 2020), suite peu inspirée d’un succès des années 2000. Cette fois-ci, les crocodiles ne sont plus de la partie, mais ce sont les requins blancs qui sont convoqués par des petits malins qui veulent surfer sur le succès actuel de la sharkploitation. Ainsi, le scénariste Michael Boughen est avant tout un producteur avisé, tandis que le réalisateur Martin Wilson a officié pendant plus de vingt ans dans la publicité avant d’être choisi pour tourner ce Great White qui entend déclencher chez le spectateur les mêmes sueurs froides qu’Instinct de survie (Collet-Serra, 2016) ou encore que Open Water (Kentis, 2003).

Great White de Martin Wilson (photo)

© 2020 Great White Holdings Pty Ltd

Malheureusement, le spectateur ne sera guère à la fête avec cette nouvelle itération d’un thème déjà vu maintes et maintes fois, en mieux. Cela commence par la description du couple principal formé par Katrina Bowden et Aaron Jakubenko, au jeu passablement faible, pour ne pas dire médiocre. Si leur prestation est ensuite un peu meilleure lors des séquences tendues, ils ne parviennent pas à donner de l’épaisseur à ce jeune couple terriblement fade et sans aspérités. Par la suite, l’expédition qu’ils mènent nous invite à faire la connaissance d’un couple d’Asiatiques dont le mari est une tête à claques auquel on a bien du mal à trouver des circonstances atténuantes.

Great White multiplie les invraisemblances

Assez rapidement, les personnages se retrouvent coincés sur un radeau de fortune en proie à deux requins voraces qui, visiblement, chassent en meute, ce qui peut étonner. Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls éléments qui échappent quelque peu à la vraisemblance, alors même que le long-métrage semble jouer la carte réaliste dès le début. Bien pire, les attaques du squale sont un peu trop espacées, laissant ainsi la tension se diluer dans une douce torpeur. Dire que l’on s’ennuie au cours de la projection est un doux euphémisme, puisque le métrage ne se réveille vraiment que dans le dernier quart d’heure, plus efficace, mais toujours aussi peu crédible dans ses péripéties.

Non seulement les personnages semblent tout faire pour provoquer leur propre mort, mais les réactions des requins paraissent également marquées du sceau de l’inconcevable. Il faut ajouter à cela quelques effets numériques pas toujours très heureux et des séquences d’attaque assez mal fichues et vous obtenez un film de requins qui n’est ni mauvais, ni catastrophique, mais qui n’apporte strictement rien de neuf au genre. La réalisation de Martin Wilson n’est pas nécessairement en cause puisqu’il optimise la beauté des paysages australiens grâce à une belle photographie. Il lui aurait fallu un scénario plus élaboré et étoffé, ainsi que des acteurs plus charismatiques pour prétendre à faire de Great White un survival digne d’intérêt.

Un DTV tout à fait dispensable

Sorti en salles sur de nombreux marchés comme l’Australie, les États-Unis, l’Espagne ou encore au Portugal, Great White est arrivé directement en VOD en France le 3 juin 2021, puis en format physique le 9 juin 2021 par les bons soins de Wild Side Vidéo. Le spectacle n’est pourtant pas aussi enthousiasmant qu’espéré.

Critique de Virgile Dumez

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Great White de Martin Wilson (jaquette)

© 2020 Great White Holdings Pty Ltd

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Great White de Martin Wilson (jaquette)

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