Réalisateur, acteur et scénariste tchécoslovaque, puis tchèque, Vít Olmer est né en 1942 à Prague, dans le Protectorat de Bohême Moravie. Le jeune homme étudie l’art dramatique à la DAMU lorsqu’il obtient ses premiers emplois au cinéma. Ainsi, il n’a pas vingt ans lorsqu’il joue dans Osení (Václav Krska, 1961) et qu’il incarne le fils du meunier dans Le piège du diable (Frantisek Vlácil, 1962). Il continue une brillante carrière de jeune premier avec Vysoká zed (Karel Kachyna, 1964) qu’il tourne l’année où il obtient son diplôme officiel. L’année suivante, on le revoit au grand écran dans Vive la République ! (Karel Kachyna, 1965), puis Cinq millions de témoins (Eva Sadková, 1965).
Durant cette période faste, le jeune homme étudie parallèlement la réalisation à la FAMU et commence à réaliser quelques courts métrages. Il se destine désormais à la réalisation qui le passionne vraiment. Malgré son importante carrière de réalisateur, on a revu Vít Olmer en tant que simple acteur dans des œuvres comme Le pont de Remagen (John Guillermin, 1969) ou encore le chef d’œuvre La belle et la bête (Juraj Herz, 1978). Ensuite, il a été apprécié dans Le vampire de Ferat (Juraj Herz, 1982), mais a mis un terme définitif à son activité d’acteur en 2002.
En réalité, Vít Olmer est devenu un réalisateur très actif à partir de 1971 où il réalise son premier long métrage de fiction, la très appréciée comédie dramatique Takze ahoj (1971). Le début d’une très riche carrière forte d’une quarantaine de titres, aussi bien pour le cinéma que la télévision. Aucun n’est apparu en France, mais son œuvre la plus acclamée semble être la comédie dramatique Co je vám, doktore? (1985). Dans les années 90, son crédit devient de plus en plus entamé à cause de films indignes et peu valeureux sur le plan qualitatif. A tel point qu’il a fini par échouer à la télévision où il est encore actuellement actif dans le domaine de la série.