Acteur français issu d’une famille algérienne, Tahar Rahim débute à la télévision en 2005 dans le téléfilm documentaire Tahar l’étudiant. Il aborde le théâtre en 2007, mais c’est au cinéma qu’il va vraiment se faire connaître. Après un petit rôle de policier dans le film d’horreur À l’intérieur (2007) d’Alexandre Bustillo et Julien Maury, Tahar Rahim est choisi par Jacques Audiard pour être le protagoniste d’Un prophète (2009).
Il obtiendra pour ce rôle les César du meilleur acteur et du meilleur espoir masculin, ainsi que le prix Patrick-Dewaere, le prix du cinéma européen, le Globe de cristal et le prix Lumière dans la catégorie du meilleur acteur. Après ce coup d’éclat, Tahar Rahim est remarqué dans d’autres longs métrages.
On peut citer À perdre la raison (Un Certain Regard 2012) de Joachim Lafosse, Le passé (compétition officielle Cannes 2013) d’Asghar Farhadi, Grand Central (Un Certain Regard 2013) de Rebecca Zlotowski et Les anarchistes (Semaine de la Critique 2015) d’Élie Wajeman.
Tahar Rahim élargit son audience avec Samba (2014) de Todelano et Nakache, avant d’être dirigé par Fatih Akin (The Cute, 2014), Katell Quillévéré (Réparer les vivants, 2016), Kiyoshi Kurosawa (Le secret de la chambre noire, 2017) et Marie Monge (Joueurs, 2018).
En 2021, Tahar Rahim connaît le succès avec la série Netflix Le serpent, et se voit nommé au BAFTA du meilleur acteur et au Golden Globe du meilleur acteur dans un drame pour le thriller Désigné coupable de Kevin Macdonald.