Sarah Paulson est l’une des grandes vedettes de la télévision américaine des années 2010, avec de nombreuses collaborations pour Ryan Murphy, notamment dans les séries American Horror Story et American Crime Story. Elle est également la vedette de Ratched, sur Netflix en septembre 2020, un événement qui se veut être le prequel troublant de Vol au-dessus d’un nid de coucou. Toutefois, les Américains la connaissent depuis de nombreuses décennies, notamment grâce au succès de la série American Gothic (1995-1998).
Son travail au cinéma est moins connu. Elle apparaît dans la comédie avec Mel Gibson, Ce que veulent les femmes : certes, un succès, mais de par le sujet, le casting féminin est multiple. Elle est aussi dans différentes productions qui échouent au box-office (Bye-bye love, Serenity, The Spirit)…
Sarah Paulson, l’icône dégénérée des années 2010
En 2012, Sarah Paulson apparaît dans le film indépendant de Sean Durkin, Martha Marcy May Marlene, aux côtés d’Elizabeth Olsen. Elle tient un petit rôle en 1993 dans le film oscarisé 12 Years a Slave de Steve McQueen, et en 2016, se présente à Cannes pour défendre Carol de Todd Haynes, une histoire d’amour entre femmes (avec Cate Blanchett et Rooney Mara). Sarah Paulson est d’ailleurs une actrice lesbienne qui assume pleinement son statut à Hollywood.
Hollywood la convoite de plus en plus dans les années 2010, avec un rôle important dans Pentagon Papers de Steven Spielberg (2017) et surtout Ocean’s 8, dans lequel elle fait partie du collectif de stars féminines dans le spin-off au féminin de la saga Ocean de Steven Soderbergh.
En 2017, M. Night Shyamalan lui offre le premier rôle féminin de l’étrange Glass, avec Bruce Willis, James McAvoy et Samuel L. Jackson. Sarah Paulson tient également un petit rôle dans le drame Le chardonneret produit par Amazon Studios, avec Nicole Kidman. Un très gros échec critique et public.