Joaquín Luis Romero Marchent

Réalisateur,Scénariste
Affiche espagnole de peu de secondes pour dire Amen

Personal Info

  • Nationalité : Espagnol
  • Date de naissance : le 26 aout 1921 à Madrid (Espagne)
  • Mort le : 17 aout 2012 (91 ans), à Madrid

Biographie

Note des spectateurs :

Joaquín Luis Romero Marchent est un réalisateur et scénariste espagnol né le 26 aout 1921 à Madrid. Il est issu d’une famille très active dans le monde du cinéma. Son père, Joaquín Romero Marchent Gómez de Avellaneda, était le propriétaire de la revue Radio Cinema et de la société de production Intercontinental Films.

Ses frères Rafael et Carlos ont travaillé en tant qu’acteurs et réalisateurs, ils ont notamment joué dans des films de leur frère. La sœur, Ana Maria, s’est quand à elle consacrée au montage.

Après un parcours étudiant éclectique de la marine marchande au droit en passant par le Football, Marchent se tourne naturellement vers le cinéma. Il entre dans ce milieu en tant que stagiaire en 1946 sur El crimen de Pepe Conde, produit par son père. Puis, il écrit l’histoire sur laquelle se fondera le scénario du drame Paz (José Díaz Morales, 1949), duquel il sera également assistant réalisateur.

Après avoir fait ses armes en tant qu’assistant aux côtés de cinéastes tels que Luis Lucía ou Francisco Rovira Beleta, il passe à la réalisation en 1953  avec le thriller Juzgado Permanente.

Un réalisateur important pour le western européen

Joaquín Luis Romero Marchent a pour beaucoup un statut de précurseur du western spaghetti. C’est en effet le premier à introduire le genre en Espagne par le truchement d’un personnage proche de Zorro, avec son diptyque El coyote / La justicia del Coyote,  adaptations des romans de José Mallorqui sorties respectivement en 1955 et 1966. Après trois comédies- l’autre genre fétiche de Marchent- il continue sur cette lancée avec deux Zorro, Zorro le vengeur et L’ombre de Zorro, réalisées en 1962.

C’est toutefois en 1964 qu’il réalise ses premiers vrais westerns au sens propre avec Les trois implacables, mettant en scène Richard Harrison mais surtout sept du Texas, son premier chef-d’œuvre. L’année d’après, il signe Sept heures de feu. Le réalisateur dégainera coup sur coup en 66 100 000 dollars pour Lassiter et Gringo, jette ton fusil. Après Pas de pardon, je tue, une adaptation western de Phèdre sortie  en 1968, il fait ses adieux au genre avec l’excellent et déroutant Peu de secondes pour dire Amen en 1972.

La carrière post-western

Marchent explore ensuite de nouveaux genres avec le drame El juego del adulterio (1973) et le polar El clan de los Nazarenos (1975). Puis, entre 1976 et 1978, il assure la réalisation de douze épisodes d’une série télévisée très populaire en Espagne, Curro Jiménez.

Le réalisateur retravaille brièvement pour le grand écran dans les années 80 avec la comédie Despido improcedente (1980) et le film de science-fiction Las fantasías de Cuny (1984). Il termine sa carrière en 1995 avec la réalisation de deux épisodes de la série Curro Jiménez: El regreso de una leyenda.

Marchent a aussi officié en tant que producteur, par le truchement de sa compagnie Centauro film. Il a aussi cosigné les scripts de westerns de son frère Rafael, tels Dans les mains du pistolero ou Garringo. Il a aussi travaillé sur le scénario de Tuez-les tous… et revenez seul d’Enzo G. Castellari.

Joaquín Luis Romero Marchent est décédé à Madrid le 17 aout 2012.

Filmographie :

Réalisateur :

  •  1954: Juzgado permanente
  •  1954 : Sœur Angelica (Sor Angélica)
  •  1955 : El coyote
  •  1956 : La justicia del Coyote
  •  1957 : El hombre que viajaba despacito
  •  1957 : Fulano y Mengano
  •  1958 : El hombre del paraguas blanco
  •  1962 : L’Ombre de Zorro (L’ombra di Zorro)
  •  1962 : Zorro le vengeur (La venganza del Zorro)
  •  1963 : Trois cavaliers noirs (Tres hombres buenos)
  •  1964 : Les Trois implacables (El sabor de la venganza)
  •  1964 : Sept du Texas (Antes llega la muerte)
  •  1965 : Sept heures de feu (Aventuras del Oest)
  •  1966 : 100 000 dollars pour Lassiter (100.000 dollari per Lassiter)
  •  1966 : Gringo, jette ton fusil (El aventurero de Guaynas)
  •  1968 : Pas de pardon, je tue (Fedra West)
  •  1972 : Peu de secondes pour dire Amen (Condenados a vivir)
  •  1973 : El juego del adulterio
  •  1975 : El clan de los Nazarenos
  •  1980 : Despido improcedente
  •  1984 : Las fantasías de Cuny

Crédits affiche : © 1972, Films Triunfo S.A. Tous droits réservés

Kevin Martinez

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