Acteur et danseur français, Jean-Pierre Cassel a débuté dans les années 50 où il est surtout demandé en tant que danseur. Il fait ainsi beaucoup de figuration, y compris pour Gene Kelly (La route joyeuse, 1957). Il est révélé par Philippe de Broca dans Les jeux de l’amour (1960), Le farceur (1960), L’amant de cinq jours (1961) et Un monsieur de compagnie (1964). On le voit également chez Claude Chabrol : Les sept péchés capitaux (1962), Les plus belles escroqueries du monde (1964) et La rupture (1970).
Au cours des années 70, il participe à des œuvres importantes comme L’armée des ombres (Melville, 1969), L’ours et la poupée (Deville, 1970), Malpertuis (Kümel, 1971), Le charme discret de la bourgeoisie (Bunel, 1972), Le mouton enragé (Deville, 1974), et Docteur Françoise Galland (Bertucelli, 1976). Il continue également une carrière internationale en jouant dans Le crime de l’Orient-Express (Lumet, 1974), On l’appelait Milady (Lester, 1974) et La grande cuisine (Kotcheff, 1978).
Par la suite, il ne cesse de tourner et dans une liste avoisinant les 200 contributions (films et téléfilms compris), on peut encore citer pêle-mêle Chouans (de Broca, 1989), Pétain (Marbœuf, 1992), L’enfer (Chabrol, 1994), La cérémonie (Chabrol, 1995), Les rivières pourpres (Kassovitz, 2000), Mauvaise foi (Zem, 2006) et Le scaphandre et le papillon (Schnabel, 2007).
Il est le père de Vincent Cassel.
Titres
Notes
Drame, Policier