Actrice, productrice et auteure américaine, Jane Alexander (de son vrai nom Jane Kuigley) est née dans la ville de Boston. Elle découvre le théâtre très jeune et sait qu’elle veut devenir actrice. Toutefois, son père la pousse à faire des études au Sarah Lawrence College, où elle se concentre sur ses activités théâtrales. Finalement, Jane Alexander fait ses débuts à Broadway en 1963 et connaît de beaux succès qui lui valent une nomination aux Tony Awards. Puis, à la fin des années 60, elle débute à la télévision et joue dans L’Insurgé (Ritt, 1970), l’adaptation d’un de ses succès de la scène. Ce tout premier rôle lui vaut une première nomination à l’Oscar de la meilleure actrice.
Tout en continuant à monter sur les planches, on revoit Jane Alexander dans des films importants comme Les flics ne dorment pas la nuit (Fleischer, 1972), Les hommes du président (Pakula, 1976) qui lui vaut encore une nomination à l’Oscar du meilleur second rôle féminin, puis Kramer contre Kramer (Benton, 1979) entraîne une autre nomination dans la même catégorie. On a retrouve à l’affiche de Brubaker (Rosenberg, 1980) et La nuit de l’évasion (Mann, 1982). Elle reçoit une ultime nomination à l’Oscar de la meilleure actrice pour sa prestation dans Le dernier testament (Littman, 1983), téléfilm brillant qui a finalement été exploité en salles.
Jane Alexander tourne de plus en plus pour la télévision, mais on la voit encore dans Haut les flingues ! (Benjamin, 1984), Sweet Country (Cacoyannis, 1987), Glory (Zwick, 1989), L’œuvre de Dieu, la part du diable (Hallström, 1999), Sunshine State (Sayles, 2002), Le Cercle – The Ring (Verbinski, 2002), Fur : Un portrait imaginaire de Diane Arbus (Shainberg, 2006), Unborn (Goyer, 2009), Terminator Renaissance (McG, 2009) et Dream House (Sheridan, 2011). Dans la décennie suivante, Jane Alexander interprète de nombreux rôles dans des séries télévisées dont Blacklist, The Good Wife, Elementary, Tales from the Loop.
