Actrice et productrice britannique, Felicity Jones est née en 1983 à Birmingham, en Angleterre. La jeune fille apparaît pour la première fois à l’écran en 1996 dans un téléfilm à destination des enfants, alors qu’elle aborde tout juste l’adolescence. Par la suite, elle confirme les espoirs placés en elle en interprétant des rôles majeurs dans deux séries : Amandine Malabul et Weirdsister College. Le public britannique la connaît donc bien alors qu’elle n’a pas atteint sa majorité. Durant les années 2000, Felicity Jones se concentre sur ses études et apparaît donc moins à l’écran.
Vers 2007, elle revient plus mature sur les grands écrans cette fois. Ainsi, elle joue dans Retour à Brideshead (Julian Jarrold, 2008), Chéri (Stephen Frears, 2009), mais son titre de gloire principal intervient à la télévision avec la mini-série The Diary of Ann Frank dont elle anime 5 épisodes en 2009. Au grand écran, on la revoit dans À la folie (Drake Doremus, 2011), la comédie coquine Oh My God! (Tanya Wexler, 2011).
Déménageant à Hollywood, la comédienne en pleine ascension entame une percée dans le blockbuster avec The Amazing Spider-Man : Le Destin d’un héros (Marc Webb, 2014) qui est une déception commerciale, mais aussi dans le film à Oscars avec Une merveilleuse histoire du temps (James Marsh, 2014). L’année 2016 est de loin la plus motivante puisqu’elle joue à la fois dans le très beau Quelques minutes après minuit (Juan Antonio Bayona, 2016) et les blockbusters à succès Inferno (Ron Howard, 2016) et Rogue One : A Star Wars story (Gareth Edwards, 2016), sans doute le meilleur épisode de Star Wars période Disney.
Dès lors, elle a la stature pour porter un film entier sur ses épaules : Une femme d’exception (Mimi Leder, 2017). Pourtant, le métrage est un gros échec mondial et la suite n’est guère plus réussie puisque Les Aéronautes (Tom Harper, 2019) est un bide sanglant qui condamne le film à être diffusé sur plateforme. Minuit dans l’univers (George Clooney, 2020) confirme les choix malheureux de la comédienne. En fait, elle doit patienter jusqu’à la sortie en 2024 de The Brutalist (Brady Corbet, 2024) pour que l’on reparle d’elle et de son talent d’incarnation.