Acteur, réalisateur, scénariste, animateur et humoriste français, Edouard Baer appartient à une famille d’artistes, mais son père fut aussi président d’UGC. Edouard choisit la carrière d’acteur et s’inscrit au cours Florent où il devient l’élève d’Isabelle Nanty. Vers l’âge de 26 ans, Edouard Baer commence à faire de la radio, mais c’est surtout sa chronique humoristique Centre de visionnage sur Canal+ qui le fait connaître du public entre 1997 et 1999.
Entre 1989 et 2000, il apparaît déjà régulièrement au cinéma, mais dans des rôles très courts qui ne lui permettent pas d’affirmer son talent. On le voit davantage dans Rien sur Robert (Bonitzer, 1999). Il passe à la réalisation dès 2000 avec La bostella, film étrange qui dessine déjà les contours de son univers barré. Il confirme dans Betty Fisher et autres histoires (Miller, 2001) et participe au triomphe d’Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre (Chabat, 2002), film qui mettait en vedette les personnalités humoristiques issues de Canal+.
Edouard Baer prend du galon et se retrouve en covedette de Cravate Club (Jardin, 2002) où il reprend un rôle tenu au théâtre et qui lui a valu un Molière de la révélation masculine, tandis qu’Isabelle Nanty se souvient de lui pour le rôle masculin principal de sa comédie : Le bison (et sa voisine Dorine) (2003).
En 2004, son ascension se confirme avec le succès du tout premier film de Laurent Tirard : Mensonges et trahisons et plus si affinités… (2004). Confiant dans sa bonne étoile, Edouard Baer tourne alors son second long-métrage intitulé Akoibon (2005) qui donne la vedette à Jean Rochefort. Malheureusement, le long-métrage, très étrange au demeurant est un échec commercial.
Baer enchaîne alors les rôles dans des films ambitieux comme Combien tu m’aimes ? (Blier, 2005), Molière (Tirard, 2007), J’ai toujours rêvé d’être un gangster (Benchetrit, 2007). Toutefois, bon nombre de ses films connaissent des échecs et, tout en poursuivant sa carrière cinéma, il se consacre de plus en plus au théâtre. Sur grand écran, il pense tenir un gros succès avec Astérix & Obélix : Au service de Sa Majesté (Tirard, 2012), mais le film est un échec commercial et enterre la franchise. D’autres déconvenues suivent comme Turf (Onteniente, 2013) et Les invincibles (Berthe, 2013), ce qui l’amène à retourner pour quelque temps au théâtre.
Il revient au cinéma avec un troisième film de réalisateur intitulé Ouvert la nuit (2016), puis retrouve des rôles plus intéressants dans Mademoiselle de Joncquières (Mouret, 2018), La lutte des classes (Leclerc, 2019) et La bonne épouse (Provost, 2020).
On notera qu’Edouard Baer est le frère du chanteur Julien Baer.