Acteur, producteur, réalisateur et homme politique philippin, Christopher De Leon est né en 1956 à Manille aux Philippines. Malgré leur nom commun et le fait qu’ils ont tourné ensemble, il n’a aucun lien de parenté avec le réalisateur Mike De Leon. En fait, il débute sa très riche carrière forte de plus de 230 titres en 1974 alors qu’il est encore adolescent.
Une star dès l’adolescence
C’est le cinéaste Lino Brocka qui le révèle dans Tinimbang ka ngunit kulang (1974). Dès ce premier titre, le jeune homme reçoit des prix du meilleur acteur dans son pays. En 1976, il triomphe dans le drame historique Ganito kami noon… Paano kayo ngayon ? (Eddie Romero) et devient assez rapidement une véritable star du cinéma commercial philippin, spécialisé dans les drames intenses. Ainsi, en 1977, il connaît un gros succès avec le drame romantique C’était un rêve (Mike De Leon, 1977) où il est associé à une autre star locale Hilda Koronel.
En 1980, il retrouve le cinéaste pour Frisson ? qui est une comédie musicale satirique à succès. L’acteur multiplie les bons coups au box-office et rejoint Lino Brocka sur Cain et Abel (1982). Enchaînant les drames et les films musicaux, l’artiste est encore à son sommet dans Le Paradis ne se partage pas (Mike De Leon, 1985).
Une vie profuse et une filmographie forte de plus de 230 titres
La suite de sa carrière est marquée par de nombreuses collaborations avec Lino Brocka et des succès constants pour des films qui ne sont pas parvenus jusqu’en France. Toutefois, on observe un léger tassement de son poids sur le plan purement cinématographique avec davantage de produits télévisuels à partir des années 2000. A partir de 2007, Christopher De Leon s’est lancé dans une carrière politique qui lui a permis d’être conseiller de sa municipalité entre 2010 et 2013.
Dans cette vie très riche qui continue de plus bel, Christopher De Leon a également eu le temps d’élever dix enfants qu’il a eu de deux mariages différents. Enfin, signalons que Christopher De Leon a également tâté de la réalisation avec le film à sketchs Halimaw (1986) et Huwag mong salingin ang sugat ko (1991). Il s’agit assurément de l’une des plus grandes stars du cinéma philippin, même s’il demeure grandement méconnu en Occident.