Note des spectateurs :

Démarrages Paris 14h : Là où chantent les écrevisses en tête d’un box-office amorphe. Les suites (Les vieux fourneaux 2, Esther 2) sont à la peine.

Rien ne va plus. Après plusieurs semaines sans grands bouleversements dans les salles parisiennes, la cuvée du 17 août 2022 est d’une tristesse infinie pour les exploitants privés de films porteurs.

Sony, fort du succès américain de Là où chantent les écrevisses, thriller féministe pour jeunes adultes, doit encore bâtir la notoriété française du film auprès du public et c’est tout à fait possible. En attendant, le distributeur se contente de 589 adolescentes dans 21 salles. La moyenne de 28 est faible.

Vesper Chronicles, film de science-fiction européen méconnu, bénéficie d’une belle affiche et d’une bande annonce attrayante, mais le public peine à identifier le film. 421 entrées dans 14 salles pour ce divertissement indépendant. C’est la seconde moyenne de la semaine avec 30 spectateurs par écran.

Vesper Chronicles, affiche

© RYSK – Condor Entertainment

Les vieux fourneaux 2 : bons pour l’asile réalise 348 entrées en première séance contre 684 pour le premier qui avait fini sa carrière près du million (940 000). La comédie pour spectateurs matures, avec Pierre Richard, Eddy Mitchell, Bernard Le Coq, et Alice Pol, compte évidemment sur la province.

Esther 2 Les origines est une mauvaise élève. L’absence de projections de presse était un signe. 184 entrées dans 10 salles, c’est juste épouvantable pour une franchise. Le premier Esther avait brillé avec 1 769 spectateurs pour son démarrage, mais en période de vacances de Noël (30/12/2009). Cela fait tout de même une éternité.

On est déçu du démarrage du très joli De l’autre côté du ciel qui doit se contenter de 177 spectateurs dans 13 cinémas. Vraiment dommage.

Meilleure moyenne du Paris 14h, America Latina, polar proposé par Le Pacte, a des atouts, mais peu d’écrans sur Paname. Il réalise donc 81 spectateurs dans 2 cinémas, soit 41 de moyenne.

Frédéric Mignard

Là où chantent les écrevisses, affiche

© Sony Pictures International Releasing