Pauline s’arrache : la critique du film (2015)

Documentaire | 1h28min
Note de la rédaction :
7/10
7
Pauline s'arrache, affiche

  • Réalisateur : Emilie Brisavoine
  • Date de sortie: 23 Déc 2015
  • Année de production : 2015
  • Nationalité : Français
  • Titre original : Pauline s'arrache
  • Titres alternatifs : Oh La La Pauline! (International)
  • Autres acteurs : Pauline Lloret BessonFrederic LloretMeaud Besson
  • Scénariste : Émilie Brisavoine
  • Monteuse : Karen Benainous
  • Directeur de la photographie : Émilie Brisavoine
  • Monteur son : Simon Apostolou
  • Etalonneur : Gadiel Bendelac
  • Producteurs délégué Nicolas Anthomé
  • Sociétés de production : Bathysphere
  • Editeur vidéo : JOur2Fête
  • Date de sortie vidéo : 3 mai 2016
  • Budget : Inconnu
  • Box-office France / Paris-Périphérie : 9 480 entrées / 6 298 entrées
  • Classification : Tous publics
  • Formats : 1.37 : 1 / Couleur
  • Festivals : ACID Cannes 2015, Chéries-Chéris (2015)
  • Illustrateur/Création graphique : © Tous droits réservés / All rights reserved
  • Crédits : © Bathysphere Productions. Tous droits réservés / All rights reserved
  • Attachée de presse : Karine Durance
Note des spectateurs :

Pauline s’arrache dEmilie Brisavoine est un conte familial, destroy et borderline, qui redonne du cœur à l’ouvrage.

Synopsis : Ça commence comme un conte de fées : il y a une reine, un roi et leurs beaux enfants, Pauline, Anaïs et Guillaume. Mais c’est plus compliqué, plus punk, le roi porte des talons aiguille, la reine veut rattraper le temps perdu, leurs héritiers se rebellent. Rien ne va plus, Pauline s’arrache.

Critique : Projet amateur un peu fou réalisé sur trois ans et arrivé in fine avec un montage pro et complexe à Cannes (aCid), Pauline s’arrache investit l’appartement foutoir d’une famille atypique entre (demi)-soeur hystérique, père un peu Drag Queen, une ancienne reine de la nuit en guise de mère… Emilie Brisavoine, réalisatrice et grande soeur fascinée, accumule les rushes qu’elle mélange à des images d’archives précieuses et improbables (on aperçoit le père invité chez Jean-Luc Delarue, pour une émission de télé-réalité qui donne une étrange impression de mise en abîme). Elle mêle aux images familiales des petits cartons illustrés pour insuffler une orientation fantaisiste à cette intrigue aux gènes déstructurés comme on en raffole.

Au cœur du film, l’impressionnante Pauline, adolescente en pleine crise, à la sensibilité exacerbée, qui s’est bâtie sur des repères familiaux généreux, mais également excentriques. Ses histoires de cœur dévorent l’écran, quand les conflits parentaux donnent des vertiges dans une simplicité universelle qui n’est en rien le reflet de cette drôle de famille. La mère rencontra jadis son prince charmant dans la boîte homo parisienne du Scorp’… Bel hommage à la jeunesse des patriarches à l’âge discordant et aux tempéraments de cinéma ; ils enrichissent à l’écran la thématique des générations qui se côtoient avec heurts et tracas, mais aussi avec un amour débordant qui fait de cette joyeuse troupe, parfois en mode mélancolie, une authentique famille en or.

Frédéric Mignard

Les sorties de la semaine du 23 décembre 2015

Pauline s'arrache, affiche

Direction Artistique : Aurélie Stefani. Illustration : Emilie Brisavoine. © 2024 Universal Studios. All Rights Reserved.

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