Deux Mathilde Seigner pour le prix d’une au menu d’une comédie ratée qui expose les secrets de famille dans un script sans envergure. Avec également Marie-Anne Chazel dans un rôle du troisième âge. On pleure.
Synopsis : Suite à une opération de chirurgie esthétique ratée, une comédienne fait appel à un sosie pour la remplacer sur son prochain tournage… sans se douter qu’il s’agit de sa propre sœur jumelle dont elle ignorait l’existence.
Ni une, ni deux est surtout ni à faire, ni à voir
Critique : Très gros échec dans le salles avec moins de 80 000 entrées malgré une combinaison de 320 copies, Ni une, ni deux, appartient aux oeuvre ni à faire ni à regarder. C’est d’ailleurs directement en VOD et, 9 mois après sa distribution salle, et sur Canal + que le film tente d’avoir une seconde chance, sans passer par le format physique, au vu de son potentiel étriqué.
Outre un marketing assez foireux, ce sont bien les qualités mêmes du film qui font défaut au programme, mou, lisse, télévisuel, toujours indigne du grand format qu’il a souhaité investir.
A la réalisation, Anne Giafferi confirme dans le passable et signe une oeuvre encore pire que Ange et Gabrielle, romcom sirupeuse avec Isabelle Carré et Patrick Bruel qui demeure pourtant son plus gros succès.
Dans Ni une, ni deux, histoire d’arnaque à l’identité sur le tournage d’un film, l’improbabilité du script, les traits clichés des portraits brossés et l’inintérêt du scénario – jamais drôle, encore moins émouvant -, porte cette mésaventure sur les rivages des grands naufrages de l’année 2019, sans même atteindre le charme des nanars involontaires et attendrissant. Ni Une, ni deux n’a même pas cette qualité là et abîme doublement Mathilde Seigner, au jeu mauvais dans les deux rôles de sœurs jumelles; l’une star vieillissante, l’autre coiffeuse de province. On peut la comprendre, il n’y avait pas là matière à inspiration.
A fuir.
Critique : Frédéric Mignard