Die le châtiment : la critique du film (2012)

Thriller | 1h31min
Note de la rédaction :
3/10
3
Die le châtiment, DVD cover jaquette Wild Side

  • Réalisateur : Dominic James
  • Acteurs : Elias Koteas, John Pyper-Ferguson, Emily Hampshire
  • Date de sortie: 04 Jan 2012
  • Nationalité : Canadien, Italien
  • Titre original : Die
  • Titres alternatifs : Die, les châtiments
  • Année de production : 2010
  • Scénariste(s) : Domenico Salvaggio, d'après une histoire de Nick Mead
  • Directeur de la photographie : Nicolas Bolduc, Giulio Pietromarchi
  • Compositeur : -
  • Société(s) de production : Caramel Film, Produzione Straordinaria, ReDark
  • Distributeur (1e sortie) Inédit en salle
  • Editeur(s) vidéo : Wild Side Vidéo
  • Date de sortie vidéo : 4 janvier 2012 (DVD, Blu-ray)
  • Box-office France / Paris Périphérie : Inédit en salle
  • Box-office nord-américain : Inédit
  • Formats : 2.35 : 1 / Couleurs /
  • Illustrateur / Création graphique : Alien and Co
  • Classification : Interdiction aux moins de 12 ans (selon l'éditeur)
  • Crédits : ©DCP Die the Movie Inc / Davis Films Impact Canada Inc / Redark S.r.L. Tous droits réservés. © Droits et conception graphique Wild Side
Note des spectateurs :

Die le châtiment est un DTV canadien ultra-médiocre qui, dans son intrigue, surfait sur les succès de Cube et Saw. On n’y retrouvait pas pour autant un dixième du suspense de ses références. D’un ennui mortel.

Synopsis :  Six inconnus se réveillent prisonniers d’étranges cellules vitrées au sous-sol d’un immeuble. Un mystérieux bourreau leur propose alors de laisser le hasard décider de la suite de leur captivité. Que font-ils là ? Survivront-ils ? À eux de lancer les dés pour le découvrir…

Les DTV du début des années 2010 qui pullulaient en DVD

Critique : Sorti en salle en Russie (un marché bien connu pour son exigence, sic), Die le châtiment était inconnu au bataillon français, jusqu’à ce que l’éditeur vidéo Wild Side décide de lui coller une affiche affriolante et d’en faire l’un de ses titres de rentrée DVD, au début de l’année 2012. Un choix navrant, digne des centaines de nanars qui infestent les plateformes de streaming depuis. Thriller impersonnel qui ne génère aucune tension, Die le châtiment est un pillage peu méthodique de la saga Saw.

 

Torture porn sans suspense

Il y est donc question d’individus au passé trouble, présentés de manière sommaire, qui vont se réveiller emmurés dans un décor déliquescent de torture porn (genre à la mode dans les années 2000, avant l’invasion des found footage surnaturels). Un tueur au visage très vite révélé, sans le moindre charisme sadique, va vite tomber le masque (on note que la jaquette, elle, joue faussement la carte du suspense sur son identité). Il va placer chacun d’entre eux dans les mains d’un destin forcé, à coups de dés qui vont décider de la vie et de la mort de chacun.

Sur le thème de l’impossible rédemption, mettant en scène un tueur qui se pose comme l’instrument du destin, Die le châtiment est intégralement laborieux et ne supporte jamais la comparaison avec les autres films de confinement de ce genre, comme Cube ou Saw. Malgré un twist encourageant, il n’en a ni l’ingéniosité du premier ni la générosité du second. Bref, Die est surtout à mourir d’ennui !

Un casting de gueules connues peu concerné

Au niveau du casting, l’Européenne et ex-James Bond girl Caterina Murino, le roi du DTV et de la série télé John Pyper-Ferguson (Suits : avocats sur mesure, Marvel : les agents du S.H.I.E.L.D), et surtout Emily Hampshire, Canadienne à l’avenir enchanté (Cosmopolis, Mother, Ma vie avec John F. Donovan, la série 12 Monkeys…) jouent sans conviction. Il faut bien travailler pour vivre.

 

Die le châtiment, DVD cover jaquette Wild Side

©DCP Die the Movie Inc / Davis Films Impact Canada Inc / Redark S.r.L. Tous droits réservés. © Droits et conception graphique Wild Side

Le test DVD de Die le châtiment

Compléments : 1 /5

Unique bonus, un long entretien de 22 minutes avec un spécialiste du hasard. Barbant, comme le film.

 Image : 1.5/5

Peu de précision à l’écran, l’image est sombre et mal définie. Si elle est regardable, elle s’avère en tout cas nettement en deçà des canons actuels du support.

Le son : 2/5

Il faudra privilégier la piste anglaise (DTS 5.1) qui propose une plus grande ampleur, sans toutefois exploiter à fond les effets nécessaires pour une bonne immersion. La VF, seulement déclinée en 5.1 DD, est tout à fait bancale, de par son doublage et l’inutilité du dispositif de spatialisation qui est bien peu usité.

Frédéric Mignard

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