Beaux-parents : la critique du film (2019)

Comédie | 1h24min
Note de la rédaction :
3/10
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Beaux-parents, affiche du film

Note des spectateurs :

Beaux parents est la deuxième réalisation d’Héctor Cabello Reyes, après 7 jours pas plus. Ce scénariste star de grosses comédies françaises, qui a déjà collaboré avec Bénabar sur Incognito et avec Josiane Balasko sur Retour chez ma mère,  est aussi l’un des auteurs et scénaristes du film à César Le concert, de Radu Mihaileanu. Pourtant, Beaux-Parents, à l’arrivée, est un fiasco sur toute la ligne.

Synopsis : Coline et André sont en parfaite harmonie avec leur fille, Garance, et leur gendre Harold.
Mais Garance se sépare d’Harold et ordonne à ses parents de ne plus jamais le revoir.
Les beaux-parents ne peuvent s’y résoudre : elle l’a largué, mais pas eux !
Ils devront mener une double vie pour continuer à voir leur gendre adoré, en cachette de leur fille, qui ne va pas les lâcher…

Critique : Beaux-parents est une comédie basée sur un quiproquo totalement improbable qui aurait dû se résoudre le temps d’une discussion mari-femme, mais qui donne lieu à un vaudeville pathétique entre amis, belle-famille et épouse hystérique au surjeu mémorable.

Beaux-parents : jaquette DVD de la comédie avec Balasko et Bénabar

© Kabo Films – Orange Studio

Beaux-parents, indigeste, plat, hystérique : un fiasco

Basé sur un script indigeste qui souffre dans sa platitude de tout enjeu, la nouvelle comédie du réalisateur de 7 jours pas plus, a beau avoir le naturel de Didier Bourdon pour relever le goût, l’ensemble du casting est excessif, puéril, y compris Bénabar, dont son 4e film au cinéma, est l’un des pires. Lui-même n’est pas bon, forçant le trait pour donner un caractère comique à son personnage de beaux-fils fade, à qui l’on a bien du mal à croire qu’on pourrait lui prêter une liaison, tant il est benêt.

L’ensemble sans réalisation pâtit d’un ton somnolent. L’environnement sonore est plat et sonne comme les ratages artistiques où tout est faux. C’est le fiasco de la comédie française, quoi.

Box-office :

Petit succès au box-office français grâce à budget bas, Beaux-Parents a réalisé 166 736 spectateurs/France en première semaine, dans une combinaison confortable de 391 copies. Grâce à la Fête du Cinéma, en 2e semaine, la comédie se maintient à 190 798 copies et gagne au passage 14 copies supplémentaires.

Au début d’un été anorexique, les exploitants se demandent si le succès sur la durée est possible et le distributeur gonfle le circuit à 457 sites. Pas de bol, la comédie est molle, pas bonne, et elle s’écroule à 75 339 spectateurs. Désormais, elle perdra 50% de sa fréquentation de semaine en semaine. 36 811, 15 243, 7 639, 2 720… Cette mascarade durera une quinzaine de semaines, mais au final ses 506 413 spectateurs en font une bonne affaire. Les Parisiens, eux, ont fui la bête dès le départ. Les Franciliens ont été moins de 85 000 a dîné avec ces Beaux-parents peu ragoûtants.

La sortie exclusive en DVD, en octobre 2019, passera inaperçue. Canal + le diffusera au début du mois d’avril 2020.

Frédéric Mignard

Les sorties de la semaine du 19 juin 2019

Beaux-parents, affiche du film

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