Réalisateur, producteur et scénariste américain, William Brent Bell a débuté au sein des studios en tant que scénariste et développeur de projets. Ainsi, il a été à l’origine de plusieurs projets de séries télévisées et de jeux vidéo à la fin des années 90. A cette époque, il se lance dans l’écriture et la réalisation d’un premier long-métrage passé inaperçu : Sparkle and Charm (1997).
William Brent Bell, spécialiste du film d’horreur à petit budget
Après une longue période où il redevient un homme de l’ombre, William Brent Bell se spécialise dans les petites productions horrifiques et livre Stay Alive (2006) qui n’a pas marqué les cinéphiles. Mais le métrage engrange des profits corrects pour une mise de départ infime. En France, le film est à peine vu (22 932 entrées sur tout le territoire).
Quelques années plus tard, William Brent Bell profite de la mode du found footage pour produire et réaliser à peu de frais Devil Inside (2012) qui est sans doute l’un des pires rejetons de ce genre. Le film cartonne dans le monde entier, amassant jusqu’à 100 millions de dollars pour une mise initiale d’un petit million de billets verts. En France, 361 285 adolescents se sont fait arnaquer. Après ce beau coup, Bell se plante avec Wer (2014) qui est un gros échec commercial et ne sort pas en France.
Un cinéaste peu inspiré, mais qui connaît quelques beaux succès
Puis, il revient en meilleure forme avec The Boy (2016), film qui surfe sur la mode des ghost stories à la James Wan, mais dispose d’un twist malin compensant les faiblesses du film. Le succès est au rendez-vous et les Français lui offrent 408 218 tickets vendus et une réputation de petite série B sympathique. Ensuite, le cinéaste tente donc de réactiver la franchise avec The Boy : La malédiction de Brahms (2020) qui est cette fois-ci totalement raté. Le film sort en pleine pandémie mondiale et les recettes sont donc amoindries. Depuis, le cinéaste toujours prolifique a tourné Separation (2021). Le film sorti en salles en avril 2021 aux États-Unis n’a pas reçu beaucoup d’éloges.
Bell a ensuite travaillé sur le préquel d’Esther (Collet-Serra, 2009) dont le titre est Esther 2 : les origines (2022). Malgré des qualités réelles et un script original, cette suite n’atteint pas les sommets du box-office international.