Simone Signoret

Actrice
Affiche de Casque d'or de Jacques Becker

Personal Info

  • Nationalité : Française
  • Date de naissance : 25 mars 1921 à Wiesbaden (Allemagne)
  • Date de décès : 30 septembre 1985 à Autheuil-Authouillet (France)
  • Crédits : Le Chat © 1970 StudioCanal - Movie Time S.R.L. / © 2020 Coin de Mire Cinéma. Tous droits réservés.

Biographie

Note des spectateurs :

Actrice française, Simone Signoret naît en Allemagne occupée peu de temps après la Première Guerre mondiale. La jeune fille commence à faire de la figuration au cinéma vers 1941, mais c’est sa rencontre avec le réalisateur Yves Allégret qui va être fondamentale, puisqu’ils ont ensemble une fille (Catherine Allégret) et deviennent mari et femme.

L’irrésistible ascension des années 50

Yves Allégret donne un coup d’accélérateur à la carrière de sa femme en lui offrant des rôles dans La boîte aux rêves (1945), Les démons de l’aube (1945), Dédée d’Anvers (1947) et surtout Manèges (1950).

Toutefois, cela sera leur dernière collaboration puisque Simone Signoret tombe folle amoureuse d’Yves Montand, jeune chanteur prometteur, et qu’elle quitte son réalisateur de mari. Cette rupture n’empêche pas Simone Signoret d’exploser et de devenir une véritable star grâce à des rôles majeurs dans Casque d’or (Becker, 1951), Thérèse Raquin (Carné, 1953) et Les diaboliques (Clouzot, 1954).

Elle tourne Les sorcières de Salem (Rouleau, 1957) et surtout Les chemins de la haute ville (Clayton, 1958) qu’elle tourne en Angleterre, et lui permet d’obtenir l’Oscar de la Meilleure Actrice à Hollywood. Elle accompagne alors Yves Montand dans sa conquête du rêve américain, et ceci malgré leurs opinions communistes. Toutefois, elle ne tourne aucun film à Hollywood et rentre en France, pendant qu’Yves Montand noue une liaison avec Marilyn Monroe.

Le creux de la vague

Durant les années 60, sa carrière marque le pas et elle tourne peu de films marquants, à l’exception de Le Jour et l’heure (Clément, 1963). On la voit aussi dans Compartiment tueurs (Costa-Gavras, 1965), Paris brûle-t-il ? (Clément, 1966).

Retour au premier plan dans les années 70

Il faut attendre 1969 et son rôle magnifique dans L’armée des ombres (Melville) pour qu’elle redevienne une actrice de premier plan dans des rôles plus matures, elle qui a vieilli et forci.

Elle entame alors la deuxième partie de sa carrière où elle enchaîne les prestations remarquables. On l’adore dans L’aveu (Costa-Gavras, 1970), Le chat (Granier-Deferre, 1971), La veuve Couderc (Granier-Deferre, 1971), Les granges brûlées (Chapot, 1973), La chair de l’orchidée (Chéreau, 1975), Judith Therpauve (Chéreau, 1978) et L’étoile du nord (Granier-Deferre, 1982).

A la télévision, elle connaît un joli succès en incarnant Madame le juge dans une série populaire. En 1978, elle obtient le César de la meilleure actrice pour La vie devant soi (Mizrahi, 1977). Elle entame aussi une carrière de romancière, mais sa santé devient problématique à cause d’un abus d’alcool. Au cours des années 80, elle devient quasiment aveugle et finit par être emportée par un cancer du pancréas en 1985. Elle restera l’une des plus grandes stars françaises des années 50 aux années 80, ainsi qu’une forte personnalité, très attachante.

Virgile Dumez 

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Affiche de Casque d'or de Jacques Becker

Bande-annonce de Le chat

Actrice

Bande-annonce de Les granges brûlées

Bande-annonce de La veuve Couderc

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