Réalisateur, écrivain et scénariste français, Sébastien Marnier est né en 1977 aux Lilas en région parisienne. Il a débuté une formation d’illustrateur à Montreuil, puis a appris la peinture à Amiens. A la fin des années 90, il se réoriente vers des études de cinéma à l’Université Paris VIII. Dans le cadre de ses études, Sébastien Marnier choisit le thème original des films pornographiques diffusés dans les bordels aux débuts du cinématographe.
Ainsi, après une soirée à succès organisée à la Cinémathèque, il développe le concept à travers le programme Polissons et galipettes (Reilhac, 2002) qui rencontre un bel écho en salles. A la même époque, Marnier s’essaie à la réalisation avec deux courts-métrages. S’ensuit une longue période difficile où le jeune homme doit enchaîner les petits boulots en attendant que ses projets se concrétisent. Il tire de cette expérience des chroniques sur un blog qui va donner lieu à une série animée proposée par Arte.
Durant les années 2000, Sébastien Marnier devient surtout un écrivain qui publie trois romans qui sont particulièrement appréciés par la comédienne Marianne James. Celle-ci lui demande donc d’écrire son nouveau spectacle intitulé Miss Carpenter en 2013.
Grâce au beau succès de ces projets non cinématographiques, Sébastien Marnier peut enfin se consacrer à la conception de son premier long-métrage intitulé Irréprochable (2016) avec Marina Foïs. La presse est très positive et le film glane quelque 164 330 spectateurs. Il s’agit d’un petit succès et le réalisateur est désormais sur orbite.
Il confirme l’originalité de son inspiration avec le très étrange et dérangeant L’heure de la sortie (2019) avec Laurent Lafitte qui, malheureusement, passe inaperçu pour le grand public (66 534 amateurs de curiosités). L’auteur à la plume acérée revient en 2022 avec un nouveau thriller intitulé L’origine du mal qui reçoit là encore un bon accueil de la presse, tout en restant méconnu des foules avec 138 384 spectateurs dans les salles, malgré la présence de la très populaire Laure Calamy au générique.