Acteur américain, Roger Browne débute au cinéma en 1960. Il tourne notamment la série B Les héros meurent jeunes (1960) de Gerald Shepard, avant d’incarner les petits rôles (non crédités) d’un gladiateur dans Barabbas (1961) de Richard Fleischer et d’un centurion dans Ponce Pilate (Callegari, Rapper, 1962). Installé en Italie, il interprète le dieu Mars dans le redoutable Vulcan, fils de Jupiter (1962) d’Emimmo Salvi et surtout La vengeance du colosse (1962) de Marcello Baldi, où il se hisse en tête d’affiche et le restera toute la décennie, mais pour des longs métrages mineurs.
Le péplum reste son domaine de prédilection, avec Les dix gladiateurs (1963) de Gianfranco Parolini, Les gladiateurs les plus forts du monde (1964) et La vengeance de Spartacus (1964) de Michele Lupo, Les trois centurions (1964) de Roberto Mauri ou Les sept gladiateurs rebelles (Lupo, 1965). Quand le filon s’épuise, Cinecittà le recycle dans le polar d’espionnage et d’autres genres à partir d’Opération poker (1965) d’Osvaldo Civirani. Umberto Lenzi le dirige alors dans Super 7 appelle le Sphinx (1965), Des fleurs pour un espion (1966) et 1.000.000 de dollars pour 7 assassinats (1966).
Le comédien collabore également avec Sergio Grieco pour L’agent Gordon se déchaîne (1966), Du rififi à Amsterdam (1966) et Superman le diabolique (1967). Son vedettariat s’achève avec Quatre malfrats pour un casse (1967) de Piero Pierotti et Samoa, fille sauvage (1968) de Guido Malatesta.
Dans les années 70, Roger Browne est rétrogradé aux seconds rôles voire aux apparitions anonymes, avec des productions telles que Patton (1970) de Franklin J. Schaffner, Karzan, le maître de la jungle (1972) de Demilo Fidani, La vie sexuelle dans une prison de femmes (1973) de Rino Di Silvestro, Le pont de Cassandra (1976) de George P. Cosmatos, La guerre des robots (1978) d’Alfonso Brescia et Aldo fait ses classes (1979) de Luciano Salce.
Il se retire en 1980 et effectue un come-back improbable et passé inaperçu à la fin des années 2010, vieil homme dans Killer Looks (2018) et The Lone Road (2020) de Christopher Krueger. Roger Browne est décédé le 11 octobre 2024 à l’âge de 94 ans.